mercredi 20 juillet 2011

Vallio Terme-Scanzorosciato

Voilà, le dernier jour est arrivé.Mais nous avons encore quelques difficultés à passer.
Après le petit déjeuner, nous quittons Vallio et nous nous retrouvons après moins de 4 km à devoir escalader un petit col avec des pourcentages assez sévères: le col San Eusebio
 

Nous restons sur les hauteurs d'où on peut encore apercevoir au loin les rives du lac de Garde


Nous poursuivons notre route sur les crêtes à la découverte de beaux petits bourgs disséminés par-ci par-là dans un  décor de tableau de peintre.


La difficulté suivante ne tarde pas à se présenter. Encore un col: le passo dei Tre Termini. Juste après le sommet, la vue s'élargit et nous fait découvrir à nos pieds le lac d'Iseo et ses villages.

Lac d'Iseo: àl'avant Iseo, en face: Predore et tout au bout: Sarnico. 
Nous descendons à Iseo, longeons la rive vers Sarnico où nous attend notre pique-nique bien mérité.Nous ne tardons pas trop.Nous avons hâte d'en terminer: la route a été longue et très éprouvante. Il nous reste cependant une dernière difficulté: le col de San Fermo.

Sommet du col de San Fermo

Et voilà, nous sommes au bout de nos difficultés. Il reste bien encore sur le parcours quelques petits passages délicats mais dans les régions traversées rien n'est vraiment plat.

Nous arrivons à l'hôtel où Jérôme, pris par le temps a juste le temps de nous saluer devant un verre et de repartir avec Gary qui prendra l'avion cette nuit.


Bilan

1023 KM, 24 Cols, 28227 m de dénivelé.


mardi 19 juillet 2011

Montagnana-Vallio Terme

Aujourd'hui, lundi, la journée devrait s'avérer calme. En principe, il n'y a aucun col à franchir.
En attendant, Sylvie, partie avec Jérôme pour un problème de chaîne, j'en profite pour visiter Montagnana et j'apprends par une religieuse que la Vierge est apparue plusieurs fois par le passé. Un Sanctuaire a été érigé à un des endroits des apparitions.

Le Sanctuaire de Montagnana

Enfin, nous voilà prêts pour le départ. Nous redescendons une partie de la côte pour prendre la direction de Trento toujours dans les mêmes décors montagneux.

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Après la traversée tortueuse de la ville, nous nous retrouvons sur une nationale très fréquentée et dangereuse.
Jérôme propose de ne pas continuer sur cette route. Il fait deux navettes pour nous emmener un peu plus loin que le lac de Toblino

Le petit lac de Toblino et son château
Lorsque tout le monde a été transféré. Nous nous mettons en route via une piste cyclable et des routes secondaires vers la ville d'Arco en passant par les paysages lunaires de Cavedine.

Cavedine
A Arco, nous nous arrêtons au pied du rocher qui arbore fièrement les vestiges d'un château pour prendre notre déjeuner.



Après notre pique-nique, nous devons reprendre la route vers Riva et les bords du lac de Garde, route très dangereuse à cause du trafic intense et des tunnels qui se suivent pendant 40 km.
Pour éviter tout risque, nous formons des groupes de trois qui devront rouler en file à allure supportable pour chacun.
A Riva, le lac de Garde s'offre à nous:

Le lac de Garde et le monte Baldo
Nous longeons le lac jusque Salo que nous quittons en direction de Vallio Terme, petit bourgade au coeur des montagnes et réputée pour son eau minérale qui attire bon.Ce fut donc plus une journée cyclotouriste que cyclosportive.

Todanico-Montagnana

Je suis un peu en retard sur les étapes mais je n'ai pas eu l'occasion de pouvoir vous informer pour diverses raisons.
Ce dimanche, nous quittons Todanico direction Trento ou plus exactement à Montagnana.


Après une vingtaine de kilomètres, nous attaquons le premier col de la journée: le passo Gobbera ,  col assez facile avec des pourcentages raisonnables mais qui offrent toujours d'aussi beaux décors que les cols prestigieux des Dolomites.


La descente est tout aussi rapide et courte. Nous arrivons à San Bovo où nous devons escalader le passo Brocon plus dur par sa longueur que pour son pourcentage. Le temps est frais. Juste le temps de manger un petit bout en attendant les retardataires, de se vêtir chaudement pour redescendre vers Strigno.

Sommet du Passo Brocon.
Lorsque nous arrivons à Strigno, il est l'heure de se restaurer convenblement. Nous ne sommes qu'à la moitié du parcours. Nous nous installons sur la place devant l'église et la maison natale de Albano Tomaselli, célèbre peintre italien du début du 19ème siècle (1833-1856)


La journée va encore être longue. Nous maintenons le cap vers le lac de Levico Terme avant d'obliquer vers notre hôtel par une route très pentue qui n'est pas un col mais qui fait aussi mal.

Lac de Levico Terme, vu de la dernière côte de la journée.
Le soir venu, nous avons droit à un menu dégustation que l'on est pas prêt d'oublier. En tout sept plats différents allant des antipastis au dessert.

samedi 16 juillet 2011

Misurina-Tonadico

Ce matin, déjeuner à 7H30 et trois cols prévus encore avec un joker comme surprise mais on commence à être habitué.
Hier soir, Jérôme a mis les choses au point. J'espère que tout le monde a compris.
Le soleil est de la partie et nous pouvons voir le Tre cime qui se détachent dans un ciel bleu. Malheureusement, nous sommes du mauvais côté.


Nous quittons l'hôtel tous ensemble. Jérôme nous a donné des points de rencontre tout au long de la route à suivre. Ce qui est plus facile pour lui et plus motivant pour les moins entraînés.


L'étape commence par une descente de 30 km avant de se diriger vers le premier col du jour: le passo Cibiana qui nous promet déjà une belle partie de manivelles.
Au sommet, tout le monde se regroupe comme demandé.



De là, nous plongeons dans la vallée dans une descente très technique mais le bitume est de qualité. On frôle les 70 km/h avant d'enchaîner avec le passo Duran où nous avons rendez-vous pour le déjeuner.


Tout le monde est là et c'est la tête dans les nuages que nous reprenons un peu des forces pour finir le parcours.


Après notre petite halte, nous repartons pour la fin du parcours. Normalement, il ne reste plus qu'un col. Lors de la préparation du parcours, j'avais bien remarqué qu'il devait y avoir un col entre les deux.
Et effectivement, au pied de la descente, nous abordons l'ascension du soit disant passo di Cereda    mais qui compte tenu que la fiche technique décrit ce col en reprenant celui non prévu, on peut considérer que c'est un enchaînement des deux. L'ascension est très longue et le % moyen donné est calculé avec les dénivelés négatifs sur la distance qui fait baisser fortement la moyenne. Pour les cotes positives, elles avoisinent les 9-10 % sans beaucoup de point de récupération. Nous arrivons quand même au sommet à 8 km de l'arrivée.


 Compte tenu que l'orage avait encore sévi, les premiers étaient déjà partis: normal compte tenu de la météo.
Les retardataires n'ont eu droit qu'à quelques gouttes.

vendredi 15 juillet 2011

Canazei-Misurina

Comme prévu, aujourd'hui a été une journée dure. En plus, la série noire continue: François a eu des problèmes de pédalier et Jérôme a encore eu un accrochage.

Nous quittons Canazei vers 8h30 en attaquant à froid le Pordoî. C'est là qu'après quelques kilomètres François a des problèmes de pédalier. Je sonne Jérôme pour le dépannage.



Canazei vu de l'ascension du Pordoï

La pente du Pordoï n'est pas des plus difficiles mais à froid, cela fait un peu mal. Par contre, le décor est de toute beauté. Enfin, j'arrive en haut le dernier compte tenu que j'ai encore une fois joué le bon samaritain.


Nous plongeons (à vrai dire: je, il n'y a déjà plus personne) vers la vallée et  Andraz. Là, il avait été décidé que les moins entraïnés prendraient le passo di Falzarego et les autres le passo Giau.  

Je prends l'option passo Giau. Avant de monter, il faut faire une côte avec un bon dénivelé puis une descente de 4 km avant d'attaquer le Giau. Le début indique des pourcentages de 13%, pourcentage que nous retrouvons tout au long de l'ascension. Lorsque la pente descend en dessous de 10%, on a l'impression de se reposer et le coup de pédales s'allège mystérieusement. J'ai eu le plaisir de monter avec deux italiens bien sympathiques dont un faisait des zig-zags sur la largeur de la route pour se donner l'impression de rouler à plat.
Là aussi les montagnes environnantes sont magnifiques et donnent l'impression de se retrouver dans un décor de western tourné dans le Colorado.

  Enfin, j'arrive en haut et j'en profite pour faire quelques photos et me reposer un peu.J'ai trouvé une bonne âme pour me prendre en photo!




















Après c'est la plongée vers Cortina. Au pied du col, Jérôme nous attend avec le ravitaillement bien apprécié.
Je mange donc mon sandwich et prend un peu de liquide avant de foncer vers Cortina. A la sortie de la ville, je m'attaque au troisième col: passo  Tre Croci


De là, la route en toboggan nous conduit au lac de Misurina puis on commence à monter les Tre Cime di Lavaredo. Malheureusement, là-haut c'est le brouillard. Impossible de faire une photo valable des trois pics (le brouillard masquait les deux autres.


Il ne me reste plus qu'à redescendre jusque l'hôtel.
Pour vous donner une idée de la difficulté, voici des chiffres parlant d'eux-mêmes.
L'étape était de 102,5 km avec un dénivelé de 4008 mètres.

Cliquer sur les noms des cols pour voir les détails techniques.

jeudi 14 juillet 2011

Repos à Canazei

C'est dans un cadre enchanteur que nous prenons un jour de repos. 

 Même avec un bon entraînement préparatoire les organismes ont besoin de repos d'autant que demain devrait être la journée la plus dure avec 4 cols au programme.













La journée commence plus tard que d'habitude avec un lever tardif et petit déjeuner vers 9h.
Le soleil n'est pas de la partie ce qui coupe toute envie de faire du vélo.
Après avoir nettoyé nos vélos, pris rendez-vous pour un massage sportif, Vincent et moi, nous partons visiter Canazei, ville accueillante et très colorée.




Tout y est pour accueillir le tourisme. Les hôtels, bars, restaurants ne manquent pas sans compter les magasins de toute sorte où les canadiens, selon leur expression, peuvent 'magasiner'.
Après avoir bu une bonne bière (normal, nous sommes dans le Sud-Tyrol plutôt de culture germanique), manger une bonne glace , nous nous arrêtons pour casser la croûte dans un restaurant de toute beauté avec des boiseries de sapin sculptées avec goût.

 
Après, je suis remonté pour 14h30 pour ma séance de massage. Cela fait du bien. On verra demain si l'effet continue.
Vincent et moi en profitons pour saluer tous les amis qui nous suivent sur le blog.

mercredi 13 juillet 2011

Merano-Canazei

Aujourd'hui, il n'y avait qu'un seul col programmé: le passo Sella. C'était sans compter sur le joker le passo Pinei (sans grand intérêt et non répertorié bien que l'altitude soit à 1437).
Aujourd'hui, la journée ne commence pas très bien. Nous devions trouver un mécanicien vélo pour régler la potence  du vélo de Gary. Il a fallu en faire trois pour trouver un valable. Enfin, le principal est le travail ait été fait correctement.
Ce n'est donc, que vers 10h, que nous prenons la piste cyclable qui doit nous amener à Bolzano.Suite à des malentendus (courants cette année), je me suis retrouvé tout seul ce qui m'a permis de découvrir deux cols supplémentaires: le passo  Costalunga et le passo Nigra.
Mais j'ai surtout découvert un magnifique lac dans lequel les montagnes environnantes se reflètent dans une eau d'un vert émeraude stupéfiant (mal rendu par la photo)



Mais avant d'arriver au lac, on est déjà dans le passo Costalunga sur une route qui longe un torrent entre les montagnes. les caprices des lieux et les travaux des hommes ont laissé toute la spécificité du lieu dans un état presque naturel.

 

Arrivés pratiquement en haut, je dois bifurquer pour prendre le Passo Nigra puis redescendre vers Fiè del Scilliar au pied des Alpes de Sussi

La route est un véritable toboggan qui conduit à Ortisei en passant par de jolis villages avec des restes du passé bien entretenus..


A Ortisei, la route à suivre bifurque vers Santa Christina et le premier tronçon de 19 Km, non repris dans la fiche technique nous mène à la bifurcation du Passo Gardena qui mène au Val Gardena et du Passo Sella qui descend vers le Val Fassa. Du croisement, il ne reste plus que 6 km avant le sommet amis là, on découvre une dimension sensorielle qui vous prend aux tripes.


Compte tenu de mon retard, conséquence d'orages continus depuis Fiè, Jérôme et André sont venus à ma rencontre et m'ont attendu au sommet où il fait un froid canard et un vent à vous décoiffer un chauve. Mais la vue est splendide et avec le Stelvio, c'est certainement l'un des plus beaux cols que j'aie escaladé jusqu'à présent. Le faire seul ma insuflé une plénitude sensorielle des plus prenantes. Seul bémol, le passage des voitures.

 

mardi 12 juillet 2011

Livigno-Merano

Aujourd'hui, trois cols au menu: le passo d'Eira, le passo di Foscagno et le Stelvio. Cliquer sur le nom pour voir les caractéristiques.
Comme d'habitude, petit déjeuner à 7h amis ce matin, l'infirmerie affiche complet. Aujourd'hui, c'est Vincent qui annonce forfait pour mauvaise digestion et crampe aux jambes.
Vincent prendra tout de même le volant pour permettre ainsi à Jérôme de se joindre à nous.
Elise doit passer une radio pour son épaule.François va un peu mieux mais il préfère attendre le pied du Stelvio avant de se mettre en machine.

Nous quittons donc Livigno vers les 8 heures pour nous attaquer directement au premier col.






Hotel à Livigno







Livigno: de la montée de l'Eira






Le passo d'Eira et le passo de Foscagno se passe sans problème. Jérôme nous rejoint au sommet de Foscagno et nous nous lançons dans la descente jusque Bormio pour commencer l'ascension du Stelvio.
Le début ,difficile en pourcentage ne présente aucun aspect intéressant jusqu'au kilomètre 3. Puis la route serpente entre les montagnes et on se sent vraiment tout petit devant cette immensité.


Les pentes oscillent entre 6 et 8% avec des maximas dépassant allègrement les 10%. 




Après près de deux heures d'ascension, j'arrive sans problème au sommet à 2760m et de là la vue est prenante sur les glaciers encore enneigés.


Vincent et Monique nous attendaient au sommet pour le pique-nique traditionnel. Finalement, François quelque peu remis et Elise, toute heureuse que la radio n'ait rien diagnostiquer ont décidés de faire l'ascension du Stelvio. Dès leur arrivée et leur déjeuner, nous nous mettons en route pour avaler les lacets de la descente sur près de 20 km.


En bas pour arriver à Merano, nous sommes obligés de prendre la piste cyclable qui suit le Passirio, un confluent de l'Adige. Finalement, nous arrivons à destination à Merano.

lundi 11 juillet 2011

Morbegno-Livigno

Au programme du jour, deux difficultés majeures: le Passo Bernina (17,5 Km, sommet à 2328m, Pc moyens de 7,5%) et la Forcola di Livigno (3,95 Km, sommet à 2315 m, Pc moyen 6,7%).

Vous pouvez voir les graphiques en cliquant sur le nom du col.

Ce matin, nous nous mettons en route mais la poisse nous poursuivant cette année, François doit déclarer forfait à cause d'une gastro. Les 55 premiers kilométres suivent la vallée de l'Adda au pied des Alpes Rétiques dans un décor de vignobles et de beaux villages sertis comme des diamants au milieu des vignes.



Nous arrivons à Tirano pratiquement à la frontière suisse.


Nous passons la frontière puis arrêt pour reprendre un peu des forces avant d'attaquer la montée. Entre la frontière et Miralago, la route s'élève et les pourcentages sont déjà assez élevés. Nous suivons le petit train à crémaillère qui monte à la Bernina. Parfois, il circule sur la route même. D'ailleurs par malchance (eh! oui cela continue) Elise s'est pris un rail avec sa roue et a fait une chute. On craint une fracture.

 
A la fin du lac, commence l'ascension du Bernina et là, mon altimètre n'est jamais descendu en dessous des 7% avec parfois des tronçons à 13%.
Enfin, nous ne sommes que trois (Gilles, Rudy et moi) à aller jusqu'en haut du Bernina. 
Les autres ont bifurqué directement vers Livigno. Ils nous attendront pour déjeuner.
Il faut quand même considérer que depuis Tirano, cela fait 37 km d'ascension.

 
Sommet de la Bernina
Du sommet, on redescend environ 4 Km pour sortir de Suisse pour prendre la dierection de la Forcola de Livigno. Nous en profitons pour faire la halte 'pique-nique' avec les autres avant de faire la montée (il n'y a plus que 3 Km) puis de plonger vers Livigno.