dimanche 25 novembre 2012

Vaux: VTT du 25 nov 2012





La météo annoncée était susceptible de faire hésiter les Bikers à sortir. Certains nous ont même téléphoné pour savoir si on maintenait la sortie malgré le vent annoncé qui après coup n'a pas été aussi fort que prévu. Seule une petite pluie vers les 8h30 nous laissait présager le pire mais tout est rentré dans l'ordre.


On s'était donné beaucoup de mal pour préparer l'événement: un VTT ne s'improvise pas et entre les demandes d'autorisation aux communes à la DNF et la sélection des parcours, il y a de quoi en décourager plus d'un.

Mais notre Entente VTT Ans-Chaudfontaine n'est pas si vite découragée et c'est depuis mars que nous sommes sur le pied de guerre pour finalement se faire saboter le jour de l'événement par des irresponsables peu soucieux des autres: des fléches enlevées et envoyant les participants dans une autre direction, un promeneur avec un gros chien qui déviait les participants sur un autre chemin parce que peut-être le chien était dérangé, etc... Tout cela peut contribuer à démolir complètement une organisation mais bon, cela ne nous empêchera pas de remettre le couvert en 2013 avec toutes les précautions des enseignements de 2012.

Finalement, ce sont quand même quelques 335 participants qui se sont pressés au portillon sur des parcours très sportifs, le 40 km faisant un dénivelé de près de 1200 m.
Parmi eux, nous avons été fiers d'enregistrer deux pros: GREG VAN AVERMAET  et JAN BAKELANDTS. C'est un grand honneur pour nous.

Evidemment, il y a eu des critiques mais comme dit précédemment, qu'elles soient positives ou négatives, nous ferons tout notre possible pour en tenir compte.

Les photos sont accessibles en cliquant sur: ICI.

Tous vos commentaires sont les bienvenus même si vous souhaitez vous défouler. Nous essaierons d'y répondre de façon la plus correcte.

jeudi 1 novembre 2012

Sortie jeunes 12-15 ans

Chaudfontaine Cycling Academy avait choisi ce mercredi pour organiser une sortie avec des jeunes de 12 à 15 ans et bien lui en a pris: le temps sec et ensoleillé malgré la fraîcheur et un petit vent nous annonçait une belle journée propice au vélo.

Ils étaient trois au rendez-vous à se réjouir de cette initiative.Le départ était prévu à 9h15 et tout le monde était ponctuel au rendez-vous.


Stephane
Thomas

Baptiste
Le quatrième, déjà membre du CCA, était en vacances et m'avait fait part de son regret   de n'être pas présent.
Stéphane et Thomas sont déjà membres effectifs et Baptiste devrait l'être dans les prochains jours.


 Le CCA est donc fier d'avoir oeuvré depuis 2008 et les résultats même s'ils se font attendre sont bien au rendez-vous.
Les photos datent du stage d'août  2012 ce qui prouve donc bien à terme l'utilité de telles initiatives malgré les critiques sournoises de certains (libre à chacun de penser ce qu'il veut!).














Le parcours choisi ne présentait pas de grosses difficultés sinon par sa longueur. Mais, pour pouvoir l'assumer dans de bonnes conditions, il était prévu des arrêts de repos pour se restaurer: le matin vers 11 pour la collation et  à 13h pour le déjeuner.

Le départ est pris par le Ravel de la ligne 38 jusqu'à hauteur de Micheroux puis via José, nous gagnons Herve, premier arrêt collation au point chaud (chocolat chaud et gaufres au fruits). Nous reprenons la route via Battice, Thimister, Henri-Chapelle et Welkenraedt. Ici, petit arrêt chez Emerson pour saluer la soeur de Baptiste. Eh oui! Pourquoi ne pas faire plaisir quand c'est possible!
5 km plus loin, arrêt à Dolhain, pour le déjeuner, au Café Road House (rendez-vous de nos amis du Royal Dolhain.).
Le petit déjeuner pris: tous regaillardis, nous reprenons la route vers Vaux dans la vallée de la Vesdre via Verviers, Ensival, Pepinster et Chaudfontaine.

On aurait pu croire que les enfants en avaient assez mais arrivés au pied de la Lemmeterie, tous voulurent l'escalader: je n'avais plus qu'à m'exécuter. Pour ceux qui ne connaissent pas, la côte de la Lemmeterie fait +/- 1.5 km avec un pourcentage moyen de 6% et un max de 8,5% soit assez pour décourager après 90 km bon nombre de cyclos.

Parcours
On ne peut pas dire que le parcours ait vraiment un aspect touristique mais de Vaux, il est difficile de trouver un parcours de 93 km sans y inclure de nombreuses difficultés si on veut rester dans des endroits de charme.

Détails du parcours:
Distance: 93 km
Dénivelé: 991 m
Côtes: 2 soit le Ravel de Vaux à Fléron et la côte de la Lemmeterie
Vitesse moyenne: 18,7 km 

lundi 17 septembre 2012

Mortirolo-Gavia



Ce vendredi matin, le soleil est au rendez-vous. Merveilleux, le rêve devient réalité !

Il faut être un peu fou pour vouloir enchaîner successivement le même  jour deux cols mythiques qui ont écrit  les plus belles pages du Giro.  Mais, comme disait Erasme, qui n’est pas fou est un monstre ! Et puis ceux qui me connaissent savent que je suis un peu fou!

Le parcours programmé (110 km) réunit en fait deux parcours locaux en aller-retour  depuis Bormio avec des noms évocateurs des difficultés à affronter : le premier, la Montée du Pirate (allusion à Pantani qui forgea ici sa victoire au Giro), conduit au Passo  di Foppa (alias Mortirolo) et le second, la Salita Epica (ascension épique), rejoint le Gavia.
Mon parcours suivra le premier en aller et le second en retour afin de constituer une boucle pour me ramener à Bormio. Pour pousser ma folie jusqu’au bout, ce choix m’obligera à emprunter les ascensions par les côtés les plus difficiles des deux cols.

A 10h, je quitte Bormio par l’ancienne nationale SS38 qui descend la vallée encaissée de l’Adda jusque Mazzo di Valtellina d’où démarre l’ascension du Mortirolo.



La descente  environ 25 km est magique et serpente entre les montagnes environnantes dont certaines encore enneigées. Les petits villages ont chacun leurs caractéristiques malgré que les points communs qui les rassemblent.


Grosello

Grosiello
























Je traverse Mazzo (alt.500), et entame la montée du Mortirolo en prenant le tournant 32 annonçant de cette manière que je devrais passer 32 lacets avant le sommet. Dès le début, on peut déjà se représenter la difficulté : on attaque déjà, sur une route à peine plus large qu’un ravel, l’ascension  avec une déclivité de 12% qui ne me quitteront que rarement. 

Mazzo vu du Mortirolo
Les trois premiers tournants sont assez rapprochés laissant présager que la montée ne sera pas trop longue mais il faut bien vite déchanter. On passe facilement d’écart de 200 m à des écarts oscillants entre 500 et 1000 m. De  temps en temps, une suite de plusieurs tournants successifs et rapprochés est annoncée mais on se rend compte très vite que cela se limite à maximum 3.
Dans la première partie (environ 3 km), on traverse des petits bourgs avec église ou château puis on entre carrément dans une partie boisée qui de temps en temps nous laisse entrevoir la vallée en contre-bas.

Castello di Cà

A certains moments, mon 34x27 me semble un peu court mais en réduisant la cadence, j’arrive à me traîner sur la route. Au détour d’un tournant, la stèle à la mémoire de Pantani (le Pirate) me donne un second souffle mais la comparaison s’arrête là.

Stèle de Pantani
Je continue et après plus de deux heures, j’atteins le sommet avec soulagement mais content de mon ‘exploit’. Il y a quand même 1400 m de dénivelé.
Je profite du magnifique paysage pour fixer mes souvenirs dans quelques prises de vues et un cyclo finlandais de passage dans l’autre sens a aimablement accepté de tirer la photo souvenir. Encore une fois, on se rend compte que le vélo est un vrai moyen de lien et que sur un vélo on parle surtout avec les jambes et le coeur.  

Malgré tout: un sourire
La descente me conduit à l’entrée d’Edolo où je prends la direction de Ponte di Legno situé au pied de deux cols : le Passo Tonale qui continue la route vers Trento et le passo Gavia qui me ramènera à Bormio. Le tronçon est suffisamment vallonné et justifie l’utilisation du 34.

Autant s’économiser le plus possible pour s’attaquer au Gavia ( avec ses 2652m c’est le second col routier le plus élevé d’Italie après le Stelvio juste en face de l’autre côté de Bormio).

Ponte di Legno et son château
Le début du col est assez facile mais je sais que je dois passer de 700 m à 2650 m sur +/- 25 km donc ce départ facile  me laisse présager que l’ascension ne sera pas de tout repos et effectivement après le passage du premier village (ce sera aussi le dernier) la route se dresse devant moi et les pourcentages montent avec frénésie avec des maximas allant jusque 16% et plus régulièrement des passages à 14% variant de 300 à 1000m. De quoi sortir ses tripes pour enrouler les braquets : je mesure là-bas que je devrais bientôt passer d’un 12x27  à un 13x29 voire même mettre peut-être un 32 devant.

Blague d'un petit comique!


Mais les choses étant ce qu’elles sont, je suis bien obligé de continuer ainsi. Dire que je n’ai pas eu des difficultés serait prétentieux mais avec un peu de calcul et de calme, j’arrive à avancer tout en conservant des réserves. Je me féliciterai de ma prudence à 4km du sommet où le vent s’étant levé avec force m’oblige presque à me mettre dans le rouge pour pouvoir avancer : mon compteur enregistre une vitesse oscillant entre 3 et 5 km/km soit la vitesse d’un marcheur mais mes pulsations reste autour de 125.

Petit lac, début du tronçon où j'ai peiné!
Après 2h45’, j’arrive enfin en haut où, en plus du vent soutenu, la température tourne autour des 10° réels mais certainement nettement inférieure en température ressentie. Il faut dire que la nuit de mercredi à jeudi, il avait neigé à plus de 2000m.
Là, malgré mon maillot courte manche, maillot longue manche le coupe-vent, l’imper (manquait juste la windtex) et ma paire de gants d’hiver, je suis véritablement transi et c’est avec précipitation que je prends quelques photos.

Sommet du Gavia

Sommets enneigés du Gavia

Lac de Valfurva au sommet

















Un rien plus loin sur le tronçon plat qui suit le sommet, j’aurais pu encore en prendre mais je n’ai pas voulu courir de risques et j’entame la descente les mains sur les cocottes de frein.

La descente sinue dans les bois et l’ombre de la journée a empêché le réchauffement de ce versant.

Je tremble de froid à un point tel que j’ai l’impression que mon vélo guidonne de l’avant.

Enfin pratiquement au pied de la descente, terminus et rentrée au bercail! Il est 17h45!  

Inutile de dire que pour cette fois, chose rare dans ma ‘carrière’  de cyclotouriste, j’étais fourbu, fatigué et tout content et heureux de rentrer à bon port.
Mais finalement quelle  journée merveilleuse! Et la satisfaction d’avoir réalisé un rêve me fait vite oublier la fatigue.

jeudi 13 septembre 2012

Bormio -Cancano

Hier à notre arrivée à Bormio, le temps était pluvieux. Ce matin, le soleil faisait une apparition timide mais avec du vent et une température de 14°.
L'après-midi, en guise de préparation et d'acclimatation à l'altitude, je décide de faire deux parcours de difficultés moyennes.
Bormio est au centre de plusieurs parcours en aller et retour variant de 15 à 60 km.
Mon choix est fait: un aller et retour à Bormio 2000 (1952 m) et un autre vers les lacs de Cancano (1941 m).
La montée vers Bormio 2000 est courte mais pentue avec des pourcentages de 6 à 16% (8% de moyenne) mais quel spectacle, on ne sait où regarder.


J'arrive au sommet, sous un ciel nuageux, à la station de ski à 1952 mètres sans avoir dû puiser dans mes réserves (bon signe pour la suite).

Le Téléphérique




La piste de ski

Vue de la piste de ski
La descente est rapide et on sent la fraîcheur même à travers les coupe-vent.
Pour le second parcours, il faut traverser Bormio et prendre la direction de Livigno pendant 5 km avant d'obliquer vers la droite vers les lacs de Cancano. On pourrait croire trouver les lacs à faible altitude d'autant que ce sont des lacs artificiels sauf un.
Après le changement de direction, la montée s'amorce tout de suite dans des lacets interminables tracés par une route étroite et pratiquement déserte avec des pourcentages oscillant entre 6 et 9%.
Ici on est dans le parc national du Stelvio dans un amphithéâtre naturel parmi les sommets enneigés.


Plus on monte et plus on s'en rapproche dans un silence religieux qui donne l'impression d'être seul au monde. On entend que le bruit de la chaîne.et les quelques respirations profondes. Parfois on croise un ou l'autre cyclo qui redescend ou un touriste motorisé.
Les parois sont abruptes à l'approche du sommet: c'est le paradis pour le vélos et les alpinistes.


Enfin, j'arrive en haut, on entre dans cet endroit comme dans un temple fermé où on aurait laisser la porte ouverte gardée par les restes de deux tours d'un ancien châteaux.

Les deux tours vues d'un lacet
Passé les tours, après 500 m, on découvre le lac naturel 'Delle Scale'

Le lac 'Delle Scale'

La route se poursuit par un large chemin de terre mais très convenable même pour des vélos de route. Je dirais même que certaines de nos routes feraient pâle figure et ne tiendraient pas la comparaison. Le chemin nous conduit tout droit au premier lac artificiel et au premier barrage visible.. De loin, on peut apercevoir le second barrage mais quelques flocons de neige commencent à tomber: reste à savoir si c'est de la neige qui tombe du ciel ou si c'est de la neige emportée par le vent des sommets enneigés.

Cancano et un de ses barrages
Jouant la prudence, je rebrousse chemin. Près de la tour, je me fais des nouveaux amis, belges de surcroît, des néerlandophones mais sur un vélo, les jambes parlent le même language. On se taille une bavette à travers un baragouin utilisant toutes les langues que nous connaissons. c'est rigolo et cela fait du bien. petite séance photos avant de se séparer.

Les amis et les lacets

 Le retour est tout en descente jusque Bormio. Il me reste un petit kilomètre à remonter pour rentrer à l'hôtel.
Résultat: 53 km avec un dénivelé de 1950 m et une moyenne de sénateur (16.5 km).
On est prêt pour demain: là ce sera le plat de résistance: le Mortirolo et le Gavia avec des pourcentages autour de 20. Pourvu qu'il fasse beau!

 

dimanche 2 septembre 2012

Randonnée dans le Piémont

D'aucuns vont peut-être dire que je suis chauvin et ils auront raison et je suis fier de  reprendre à mon compte ce que disait toujours mon professeur d'histoire à l'école normale: l'Italie est le jardin de l'Europe et au v u de ce qui m'a été offert aujourd'hui, je peux affirmer que c'est vrai. En Italie, on y trouve tout: le soleil, les montagnes, les champs, la mer, la culture, les arts, et une table chatouille le palais de ses saveurs subtiles.
Mais trêve de patriotisme exacerbé, parlons cyclisme sans pour autant oublier le côté tourisme.

Nous sommes dans le Piémont du côté de Sinio au milieu de vignobles parmi les plus prestigieux du monde (Nebbiolo, Dolcetto, Barbera).


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Logés sur les hauteurs de Sinio, le parcours commence par une descente de 3  kilomètres environ pour arriver au pied de la première côte au milieu des vignobles qui, pour un peu et à l'image de 'A la recherche du temps perdu' de Proust, nous donne la sensation de respirer les arômes et le bouquet des grands vins du Piémont classés d'ailleurs parmi les plus prestigieux du monde.

La route monte jusque Roddino pendant environ 9 km avec des pourcentages jusque 9 à 10 %.
La vue de là-haut est imprenable et nous pouvons jouir de vues panoramiques sur tous les petits villages perchés sur les collines dominant leurs vignobles.

Vue des hauteurs de Roddino

De là, on plonge sur Dogliani avec son fameux  'Dolcetto' pour prendre ensuite la direction d'Alba, célèbre pour ses truffes blanches. Chaque année la plus grosse trouvaille est offerte à une célébrité mondiale allant du politicien à l'artiste ou au savant.

Mais un peu avvant de prendre le chemin direct vers Alba, un petit détour s'impose.
La route serpente dans les vignobles (chacun d'eux porte un nom et affiche les coordonnées de chaque propriétaire) avant de nous conduire à Barolo connu pour le vin du même nom élevé à partir de Nebbiolo ( un des cépages des plus répandus). Seules 7 communes a le droit d'user de cette appellation.

Barolo et son château

A partir de Barolo jusque Alba, le parcours s'adoucit et remonte la vallée du Tanaro pendant une vingtaine de kilomètres de quoi se reposer les jambes avant les dernières difficultés.
A partir d'Alba, la route remonte et ce toujours avec des pourcentages de cols vers Diano d'Alba et Montelupo.

Montelupo Albese
De là, il reste environ 4 km sur la route de la crête qui relie Montelupo à notre point de départ pour enfin boucler le parcours de 67 km avec un dénivelé de 1156 m. 
La moyenne du parcours n'est pas élevée mais est-ce là un des intérêts face à la richesse des paysages qui entoure le cyclo sur tout le parcours.   

vendredi 24 août 2012

Stages des 12-15 ans à Chaudontaine

Après un week-end caniculaire, le temps s'est petit à petit attiédi et ce n'était que mieux.
Nous espérions du sec et du soleil mais sans exagération.
Ce sont 4 enfants de 12-15 ans qui se sont présentés le lundi matin. Nous attendions un cinquième mais malheureusement, un petit malaise dû aux grandes chaleurs du week-end lui imposait un repos forcé.

Thomas, Stéphane, Denis et Baptiste
Le programme prévoyait 4 jours vélo. Le mercredi, une surprise attendait les enfants.

Lundi: départ de Vaux, direction Liège, le canal Albert pour aller le plus loin possible sur le Ravel le long de l'eau. Quelques problèmes techniques firent que nous n'avons pas pu aller plus loin que Lanaye (ce qui n'est déjà pas mal). C'est sous le pont de Visé que nous prenons notre déjeuner. Le ciel était un peu menaçant avec quelques gouttes de pluie sans plus. 

                                                                                                                                   
Après le déjeuner, nous nous remettons en route pour le retour. 
Le temps se montre changeant mais toujours sans pluie, nous atteignons Vaux où, à mon grand étonnement, les enfants me demandent avec insistance de monter la Lemmetrie. Pour ceux qui ne connaissent pas: cette montée conduit pratiquement au fort de Chaudfontaine et ce avec des pourcentage allant jusqu'à 8% sur une distance de +/- 1,5 km.
Enfin, nous rentrons au complexe avec 80 km dans les jambes.Mais apparemment les enfants n'en ont pas eu pour leur compte et se paient quelques sprints sur le site du complexe.

Mardi: destination Hamoir via le Ravel de l'Ourthe.
Après quelques mises au point des vélos, nous partons tranquillement vers Chênée.

 
A Hony, après une halte collation, nous prenons la direction d'Esneux, Chanxhe, Rivage où mes mousquetaires sont tout contents  de se payer une côte
en apéritif de la côte de Comblain-la-Tour, côte qu'ils franchissent allègrement.
Enfin nous arrivons à Hamoir pour le déjeuner au bord de l'Ourthe.


Après restauration méritée, il semble que mes gars ne connaissent pas le verbe se reposer ou du moins n'ont pas la même interprétation que moi: le lieu se prêtant idéalement à l'exercice (ligne droite de 200 m, circulation quasi nulle), ils décident de s'exercer de nouveau au sprint. Après un certain temps et même comme dirait Fernand Raynaud un temps certain, je me vois obligé de les arrêter pour nous préparer au retour.


A Esneux, je leur fais prendre un temps de repos(encore) mais je crois rêver, ils n'en n'ont pas assez. Le parking de l'Athénée est vide alors la question m'est vite posée: peut-on faire quelques sprints?
Que répondre devant une telle volonté. Et cela dure une bonne demi-heure avant d'oser leur demander avec fermeté (faut relativiser!) de se diriger vers le retour.


Enfin, nous rentrons à Vaux. Mon compteur indique 78 km, les leurs plus de 90 et ils n'en ont pas encore assez. Heureusement, l'heure est là, la cloche a sonné et il faut rentrer chacun chez soi.. 

Mercredi: repos vélo et autre genre d'exercice. J'avais programmé une sortie à Forestia. A l'annonce de la destination, tous les visages s'illuminent. J'avais invité pour la journée deux petits membres du club. Par contre, Denis était absent (contrôle médical à faire).

Thomas, Claire, Stephane, Baptiste, Julien
Si vous soupçonnez une journée reposante, alors là, vous êtes à côté de la plaque. Au retour, c'était le vieux qui n'en pouvait plus. Eux par contre, ils étaient en pleine forme même sans EPO.

Jeudi: Thomas est parti en vacances donc il m'en reste trois. La destination du jour est le lac de Warfaaz.
Pour y aller, je choisis le chemin des écoliers.
Nous partons par le Ry de Mosbeux, Louveigné, Banneux (pause collation), le Bois des Allemands, Vertbuisson, Winanplanche puis sur la grand route vers Spa, Warfaaz.


Avec les petits en haltes en chemin, nous sommes à destination pour le déjeuner au bord du lac après en avoir fait le tour.
Leurs premiers signes de fatigue de la semaine se pointent enfin à mon grand soulagement. Je peux dire que j'ai de l'endurance mais 'te veel is te veel'.
C'est donc par les grands axes tout en descente que nous rentrons à Vaux. les compteurs marquent tout de même 92 km. Pour récompense, ils ont droit à une glace (moi aussi d'ailleurs).

Vendredi: je retrouve mes trois mousquetaires présents au bataillon. Cela sonne bien avec notre destination: le fort de Battice. Aujourd'hui, on décide de se la faire cool même si, de Vaux à Fléron, on passe de 65m d'altitude à 265m sur 10 km donc, on peut dire que ce ne sera pas trop difficile. A Retinne, pause collation d'un quart d'heure calculé pour arriver au fort pour le déjeuner. 
Il est 11h45 quand nous arrivons sur place.

Fort de Battice (le plus grand de la région).
Après avoir fait un détour par le terrain d'aviation miniature où des adeptes sont occupés à faire voler leurs engins, il me reste un point important à leur apprendre de ce que c'est le vrai cyclotourisme: après avoir rouler, avoir regarder avec curiosité l'environnement, il est de bon ton de s'arrêter quelque part pour savourer une bonne bière (cela c'est pour moi) ou une boisson rafraîchissante (cela c'est pour eux).


Après cette pause 'éducative', retour vers Vaux en suivant plus ou moins le Ravel. A Vaux, les compteurs affichent tout de même 72 km.

La semaine s'achève: les enfants marquent leur contentement. Il y a des signes qui ne trompent pas.
J'ai vraiment pris du plaisir avec eux et si la santé le permet, on remet le couvert l'année prochaine.

Conclusion:  au vu des deux stages organisés par Chaudfontaine Cycling Academy et le retour que j'ai perçu des enfants, on peut dire que le potentiel de la relève est là. A nous de l'exploiter mais le veut-on vraiment? That is the question!

Vous retrouverez les photos du stage en cliquant sur les liens suivants:



Et n'oubliez pas de laisser vos commentaires (voir sous l'article)!