Carrefour des Générations

Tous les deux ans, la commune de Chaudfontaine organise le 'Carrefour des Générations'  festivités culturelles, sportives et ludiques destinées à regrouper les différentes générations par des activités accessibles aux jeunes de 0 à 99 ans.

La police de la zone Secova (zone de police regroupant Chaudfontaine,Trooz, Sprimont, Aywaille, Esneux) s'implique dans une randonnée cycliste destiné à tout un chacun. Depuis toujours, Chaudfontaine Cycling Academy est fier d'apporter sa petite aide pour encadrer les participants.

M.TERF commissaire SECOVA

Commissaire et adjoint

Cette année encore, nous étions présents: une sortie avait été prévue à 11 heures juste après le passage de Liège-Bastogne-Liège (pour mémoire la centième édition)  et une à 15h30.

A 11h, 15 participants étaient prêts pour le départ d'un parcours de +/- 8 km dans les petites rues d'Embourg et petits et grands ont eu bien du mérite à suivre la troupe.  Embourg se situe à flanc de collines et ne présente pas de ce fait  des parcours plats.  

 

Les partants du matin

 

Le rendez-vous suivant prévu à 15h30 regroupait également environ 15 participants dont certains avaient déjà participé à la première sortie. Faut croire que l'expérience leur avait plu.

Les partants de l'après-midi

Le parcours présentait quelques petites variantes amusantes dont un arrêt ravitaillement peu après la piscine d'Embourg où chaque participant a pu se désaltérer (les boissons étaient offertes).

Arrêt ravito

Le staff de la Police

Le retour de nouveau s'est fait sans encombres et apparemment à la satisfaction des participants.

Chaudfontaine Cycling Academy peut assurer son soutien aux organisations futures.

Personnellement, je remercie Stéphane et Raphaël pour leur aide précieuse. 

 

Stéphane et Raphaël

    

Grâce-Hollogne: Ourthe et Aisne

C'est encore une des randonnées que Chaudfontaine Cycling Academy aime mettre à son programme pour son parcours tout à fait particulier. Bien sûr la nostalgie nous ramène quelques années en arrière du temps où 'Ourthe et Aisne' conduisait les participants jusque Dochamps sur une distance tournant autour de 200 km.

Des souvenirs inoubliables restent gravés dans nos mémoires regrettant le temps où on se retrouvait entre 200 et 300 cyclos à se 'défoncer' avec délectation malgré la distance et les difficultés.

Que reste-t-il de tous ces joyeux et valeureux cyclos: aujourd'hui, seuls 35 participants pour une distance tout à fait moyenne pour la saison. 

La FCWB Liège compte un peu plus de 700 membres (contre un millier à la FFBC Liège). Les cyclos de la FCWB manquent-ils d'audace (sur un parcours de ce type, la FFBC attire entre 300 et 400 participants)? Là est la question? Qu'est-ce qui peut bien justifier cette différence?.............Chercher l'erreur!!!!!

Et pourtant, Grâce-Hollogne avait fait plus que de son mieux pour nous présenter un parcours inédit et plein de bonnes surprises avec des endroits de découvertes inédites, intéressantes et magnifiques.

Il est vrai que la partie sur la gauche de la Meuse présentait un peu moins d'intérêt mais dès le pont d'Amay traversé, on est plongé dans des paysages qui nous réconcilie avec la nature. Mais il faut bien descendre pour traverser la Meuse.

Quelques côtes plus loin, nous sommes à Strée puis à Clavier où nous quittons l'itinéraire traditionnel pour nous diriger vers des petits patelins de l'entité de Durbuy pleins de charme (Oneux, Longueville, Coquaimont) avant de revenir vers Tohogne et Barvaux où nous attend le ravito.

Rue d'Oneux

Route d'Amas

Longueville

Tohogne

De nouveau le parcours s'écarte du traditionnel et pour atteindre Bomal, l'itinéraire nous fait suivre les crêtes via Tour et Heyd d'où on plonge vers la vallée de l'Aisne justifiant ainsi le nom de l'organisation et ce peu avant Juzaine.

Tour: la croix de bois

Juzaine: l'Aisne

Nous voilà à Bomal et nous remontons de nouveau à Tohogne que nous traversons perpendiculairement par rapport à l'aller.

Pour atteindre Jenneret (lieu de passage des éditions précédentes), nous jouons aux montagnes russes à travers les petits villages comme Grand Houmart, Hermanne  jusque la vallée du Néblon.

Houmart

Hermanne

Passés Jenneret, la route continue à jouer à saut de mouton via Bende, Warzée, Ellemelle, Hody.

Jenneret

Peu après Hody le parcours tourne à gauche direction Nandrin  et Neuville.

La descente des 36 tournants étant impossible pour cause de travaux, l'organisateur nous dirige alors vers la rue de France et nous fait descendre le long de la Meuse peu avant Ramioul (renommé pour ses grottes préhistoriques) à hauteur de l'église d'Ivoz-Ramet. 

On traverse la Meuse comme d'habitude à Engis pour remonter les Awirs. Des travaux forcent encore un détour de quelques kilomètres via Fexhe-le-haut-Clocher.

Parcours réalisé: 135,64 Km avec un dénivelé de 1552m.

Petit clin d'oeil aux organisateurs: d'abord bravo pour ce beau parcours sans reproche même si, personnellement, j'aurais préféré ne pas passer deux fois au même endroit  (Awirs et Tohogne) mais je suis persuadé que nos amis de Grâce-Hollogne feront encore mieux pour les prochaines éditions.   

N'ayant pas mon appareil photo (regrets) les images sont tirées de Google Earth et ne m'appartiennent donc pas. 

Sortie jeunes: Chaudfontaine-Bosson (parcours 2 de Chaudfontaine-Durbuy du 1er mai)

Ce jeudi, Chaudfontaine Cycling Academy avait prévu  une reconnaissance de Chaudfontaine-Bosson, parcours n°2 de 90 km programmé le 1er mai.

Les jeunes y étaient invités: c'était une nouvelle découverte pour eux.

Ils n'étaient que deux  au départ: les autres étant retenu par d'autres obligations et peut-être encore la sortie de mardi dans les jambes.

Pour des jeunes de quinze ans, ce n'est pas un parcours de tout repos  mais l'intention était de leur démontrer qu'une randonnée aussi dure soit-elle peut devenir une balade touristique instructive et amusante si on s'arrête aux détails visuels des endroits traversés.

Il n'était donc pas question de faire une temps mais plutôt de prendre le temps et de se donner du bon temps.

9H30, le départ est pris du complexe sportif de Vaux.

Complexe sportif de Vaux

 Après quelques trois cent mètres du départ, cela commence fort avec la montée de Poperinghe direction le fort d'Embourg puis, au niveau du tank (de type Patton), on continue sur la fin de la côte d'Embourg jusque Beaufays. De là, nous prenons la direction de Sprimont jusqu'au sommet du Hornay puis direction Sendrogne et à droite vers le complexe industriel de Damré fraîchement aménagé.

Zoning de Damré: Bassin d'orage traversé par la piste cyclable

La route file ensuite vers le joli village de Cornémont pour nous mener sur la nationale Louveigné-Remouchamps. Jusque là, le parcours est complètement changé par rapport aux éditions précédentes.

 Cornemont signifie mont de Cornet ou Corneille ou encore, mont pointu (Altitude : 300m)
En bordure d’un diverticule romain et d’une vôye di Lîdje (voie de Liège).
Autrefois quelques fermes dont une légendaire cense ardennaise de 1670, la ferme de Crapeau-Ry, site de la légende le Censier de la Haute-Folie.

Nous traversons Remouchamps, renommée pour ses magnifiques grottes  et nous faisons une petite diversion rapide jusque Aywaille pour y prendre notre collation du matin au point chaud du coin.

Mes deux compagnons du jour: Stéphane et Denis

 Forcément, nous rebroussons ensuite chemin jusque Remouchamps pour prendre la vallée de l'Amblève vers Stoumont avec au passage vue sur le petit village de Nonceveux, sur le Ninglinspo et les Fonds de Quarreux célèbres par la légende du Moulin Maudit (Cliquer sur Moulin Maudit pour lire la légende).

Un peu avant Stoumont, nous virons à droite pour traverser l'Amblève en direction de Lorcé.

Traversée de l'Amblève en direction de Lorcé

Au pied de Lorcé, le parcours se poursuit dans les bois  sur une petite route vers Bru (tout le monde connaît l'eau de Bru). La côte fait plus ou moins 5 km avec des pourcentages qui frôlent les 10%.

Au sommet, contrairement aux éditions précédentes où le parcours se dirigeait vers Harzé, nous bifurquons à gauche sur le territoire de Werbomont puis à droite par la longue et rapide descente vers Ferrières.

Tout en bas, nous prenons à droite vers Férot appelé aussi Férot-les-Fourneaux (commune de Ferrières)

Le château de Férot

A partir de là la route s'élève à nouveau d'abord lentement puis de façon plus pentue (10 à 12%) pour atteindre Rouge-Minière située sur un petit replat coincé entre deux montées assez ardues.

La Rouge-Minière appelée aussi Rouge-Minière (en wallon: Rodje Minîre) doit son nom aux exploitations du minerai de fer autrefois très répandues dans la région sont à l'origine du nom de la localité, rouge étant la couleur du sol ardennais
Le petit village presque totalement entouré de bois s'accroche aux pentes des vallées formées par les ruisseaux du Pouhon et de la Velle .

Ce hameau et sa chapelle sont étroitement liés à la famille HAKIN, nom de jeune fille de la maman d'un ami.

La famille HAKIN - Joseph (curé) , Alphonse et Victor (grand-père de Michel, ami en question).

La chapelle a été construite en temps de guerre sur un terrain offert par la famille HAKIN.

Aucune aide financière n’a été accordée pour la construction, c’est les gens de Rouge Minière qui se sont mobilisés pour trouver l’argent nécessaire.

Dès les années 42 des bénévoles du village, après journée, terrassent, charrient, taillent…la construction proprement dite débutera en février 43 et sera réalisée par des corps de métier du village, c’est notamment le papa de Michel (charpentier de métier) qui réalisera la charpente.

L’inauguration se fera le 6 août 1944.

L’abbé HAKIN (ancien vicaire de Ans-Plateau et St Barthélemy, ancien curé des Forges-Marchin et de Herstal- Saint-Lambert) quitta sa paroisse de Herstal en 1947 puis revint dans sa famille à Rouge Minière et anima  ce bout de paroisse de 47 à 54 (année ou il décéda)  c’est à lui que l’on doit l’ajoute de la sacristie, l’achat d’une cloche, le placement des vitraux, l’acquisition d’un ostensoir.

 

La route continue encore à monter quelques centaines de mètres dans les bois avant d'atteindre le collège St Roch, collège de confession chrétienne préparatoire aux hautes études.

Ce centre diocésain date de 1820, repère dans la longue et capricieuse histoire du site de Bernardfagne: l'évêché crée cette année-là dans les bâtiments de l'ancien prieuré le "petit séminaire de Saint-Roch", premier établissement d'enseignement diocésain dans le pays de Liège. C'est depuis peu que le "petit séminaire" est devenu "collège Saint-Roch".

La route serpente encore quelques kilomètres avant de déboucher sur la nationale Aywaille-Barvaux.

De là, nous nous dirigeons vers Xhoris et plongeons vers Comblain-la-Tour. 

L'arrêt déjeuner se fait à Comblain-au-Pont  à la terrasse du café 'Le Dilemme' (nous n'étions pas vraiment dans le cas).

La tour Saint-Martin (donjon féodal du XII^e siècle) et  l'ancien cimetière

Au soleil, nous profitons d'une bonne demi-heure de repos avant de nous remettre en route pour les 20 derniers kilomètres.

Départ après le déjeuner.

Nous filons ainsi vers Rivage, Poulseur, Esneux, Tilff, Chênée et retour à la case départ soit 95 km (compte tenu de notre pointe jusqu'Aywaille) et un dénivelé de 1020m.

Bravo à Denis et Stéphane pour leur belle prestation.

Parcours réel (Distance: 90km Dénivelé:1020m)

Sortie jeunes: Barrage de la Gileppe

Ce sont les vacances! Autant en profiter pour faire une sortie en groupe avec les jeunes du club.

Ils étaient presque tous présents.

Rendez-vous était pris à Vaux pour 9h30. La destination: aller jusqu'au barrage de la Gileppe. Encore une destination instructive et pleine de charme: un des joyaux de notre hydrographie régionale, le premier barrage de type poids (Un barrage poids est un barrage dont la propre masse suffit à résister à la pression exercée par l'eau) le plus ancien de ce type en Europe.

Nous voilà donc au rendez-vous: 6 jeunes plus moi.

De gauche à droite: Clément, Thomas, Stéphane, Denis, moi, Raphaël et Baptiste

L'heure du départ a sonné et nous prenons la direction de Trooz où nous prenons le Ry de Mosbeux puis au pied de Forges, direction Louveigné, Banneux, le bois des Allemands puis le haut du Maquisard pour fondre sur Spa où un arrêt collation est prévu (comme c'est l'habitude dans nos sorties) au point chaud local (histoire de reposer un peu les gambettes et se refaire un plein d'énergie). Il nous reste encore deux difficultés avant d'arriver au barrage: la montée vers Tiège (via le lac de Warfaaz) puis la côte de Jehanster  avant Jalhay d'où nous plongeons jusqu'au barrage que nous atteindrons vers 13h.

La paroi du barrage de la Gileppe, de type poids, est l'une des plus anciennes d'Europe. L'inauguration du barrage a eu lieu le 28 juillet 1878 par le roi Léopold II. La capacité de contenance du lac était de 12 millions de mètres cubes, et portée à plus de 13 millions de mètres cubes après aménagements des déversoirs suite à la sécheresse de 1921. La superficie était de 86 hectares.

Le barrage a été rehaussé de 10 mètres dans les années 1967-1971,(début le 1^er mars) utilisant désormais la technique du barrage-pression. La retenue a été vidée en janvier 1969 et la ville de Verviers alimentée en eau à partir du réservoir d'Eupen. La capacité de la retenue est de 26,5 millions de mètres cubes, pour une superficie de 130 hectares. Comme le barrage d'Eupen, il est utilisé pour la production d'eau alimentaire. Son affectation première était l'alimentation en eau de l'industrie lainière de Verviers. Les artisans souhaitaient en effet bénéficier d'une eau de meilleure qualité et surtout d'une régularité. L'industrie lainière d'Eupen, à l'époque prussienne et située en amont sur la Vesdre, utilisait en effet en premier de l'eau pure de la rivière.

Deux tours de prise d'eau d'une hauteur de 75 mètres sont sises dans le lac à proximité du barrage. Elles permettent un captage d'eau plus pure, à distance des berges et surtout un captage à des hauteurs différentes ce qui permet d'avoir accès à la meilleure eau du moment.

La centrale hydro-électrique récupère l'énergie de la chute d'eau qu'il y a entre le point de captage et la vallée (42,9 m) avec un débit moyen de 76 300 m³/jour (0,88 m³/s) soit un potentiel hydraulique de (370 kW) le débit peut varier de 0,80 à 1,00 m³/s. Cette centrale est composée de deux turbines de 430 CV (321 kW) alimentant chacune un alternateur triphasé fournissant l'énergie sous une tension de 6 000 volts. La production annuelle totale de la centrale est de 3 300 000 kWh.

Si le site est plein de charme et constitue un pôle d'attraction, il est bon de transmettre aux jeunes toutes les informations possibles: le cyclotourisme c'est découvrir (voir) ce qui nous entoure mais c'est aussi comprendre le pourquoi des choses.

Après la pause photo, nous rejoignons le tablier du pont barrage pout voir le lion d'un peu plus prêt mais surtout pour redescendre dans la vallée par un petit chemin plein de charme.

Un lion monumental de 13,5 mètres de haut et d'un poids de 130 tonnes orne le barrage, fixant la frontière prussienne, distante d'environ 5 kilomètres à l'époque de la construction du barrage. Il est l'œuvre de Antoine-Félix Bouré, et est taillé dans des éléments de grès tendre de la vallée de la Sûre.

 Nous décidons de déjeuner à Dolhain dans un petit café bien sympa où le patron nous connaît et qui a toujours le plaisir et la gentilesse de nous recevoir.

Le temps de prendre un repas rapide, se désaltérer quelque peu et nous voilà reparti le long de la Vesdre direction Verviers, Ensival, Pepinster et enfin Vaux que nous rallions vers 15h45, un peu en retard sur l'horaire prévu mais dans un temps tout à fait raisonnable si on tient compte de la difficulté (surtout pour des jeunes) du parcours (745m de dénivelé) et la distance (95km).

Le parcours de notre sortie

Je tiens à féliciter tous mes jeunes membres pour leur correction et leur implication pour bien faire. Les différences de puissance sont un fait naturel mais chacun a mis du sien: les uns pour freiner leurs ardeurs, les autres pour fustiger leur potentialité. 

Merci à eux et merci aussi aux parents de me faire confiance.

Samedi 12 acril: La Victor Pollain à Milmort

C'est une des randonnées qui mérite certainement d'être épinglée par son parcours varié et hors des sentiers battus même si elle affiche un dénivelé qui frôle les 1500 m avec pas moins de 9 côtes dignes de ce nom plus les petites bosses qui ralentissent à peine l'allure.

Et pourtant, ils n'étaient pas très nombreux à se présenter au départ. 120 inscrits pour trois distances, c'est peu. Aucun grand club dignement représenté comme à l'habitude: on se demande pourquoi, ils se sont inscrits dans une fédération.

Pourquoi? Là est bien la question: le temps (un peu brumeux au départ)? Le parcours (aucune raison: 3 parcours étaient proposés)? L'organisation (chacun sait qu'à Milmort, tout est prévu)? 

Et pourtant, il n'y a pas photo: la même organisation à la FFBC aurait attiré autour de 300 participants! Mais voilà.........

Au départ de Milmort le parcours descend vers Glons, Bassenge.

Vue sur Glons

On quitte les grands axes pour sinuer par les petites routes et profiter des quelques petites bosses   jusque Hallembaye avant de plonger vers Mouland et Fouron frôlant la frontière avec la Hollande avec la côte d'Ulvend.

Borne frontière.

Le parcours se poursuit au milieu des prairies, bois  pour atteindre le haut de Sippenaeken d'où on a une vue imprenable sur la vallée et le château de Beusdael.

Ce château entouré de douves est principalement constitué de trois parties architecturales distinctes: le donjon en pierre de taille datant du 13e siècle, les constructions en brique de la partie habitée avec une tour du 16e siècle située à l'ouest et la chapelle néo-gotique de la fin du siècle dernier.

Là, nous sommes pratiquement à mi-parcours et arrivons juste après Hombourg au ravito bienvenu.

Après s'être quelque peu restaurés et  avoir échangé quelques propos avec Raymond et Armand, nous reprenons la route qui monte à Henri-Chapelle où de nouveau le parcours se plonge dans l'arrière campagne loin des grands axes via Elsaute, Thimister, Charneux pour s'attaquer à la jolie côte de Hesselies.

Vue sur St Jean Sart.

 Après avoir plongé vers la route de Valdieu le long de la Berwinne, nous attaquons la côte de Neufchâteau qui longe le fort et nous ramène sur la rapide descente du joli  Chemin des Rois jusque Warsage puis vers Dalhem. Petit détour par Feneur pour rejoindre St Remy, Argenteau, Haccourt.

La route est calme pendant quelques kilomètres jusqu'au pied de la côte du Baha que les organisateurs ont eu la bonne idée d'ajouter bien que beaucoup se soient laissés surprendre par la raideur de la montée mais c'est la dernière avant Houtain d'où on revient vers Milmort.  

Encore une fois, les absents ont eu tort. Mais comme dit plus haut, où le bât blesse-t-il?

Se poser la question est peut-être déjà un peu y répondre.

Flémalle: Belle organisation à Sideros

Aujourd'hui, le calendrier FFBC indiquait une organisation à Sideros (départ à Flémalle).

Au lever, le temps était peu engageant. Visiblement, il avait plu pendant la nuit et le ciel était encore couvert mais uniforme sans nuage menaçant. Bon, quand il faut y aller, faut y aller et puis on aurait dit que certains attendaient mon départ.

De ma fenêtre, je voyais les oiseaux attendre patiemment

 

 

 

 

 

Allez, j'enfourche mon vélo et me voilà parti. J'arrive sans encombre à Flémalle et déjà grosse surprise de voir autant de cyclos sur place. Il y a longtemps que je n'ai plus vu autant de monde au départ d'une organisation.

Comme cela semble une habitude à la FFBC, les cyclos peuvent déposer leur vélo à un endroit réservé et sous bonne garde numéro de dépôt à l'appui et surveillé de près.

Les inscriptions se déroulent de façon fluide sans temps d'attente excessif. Pourtant, nous étions 295  cyclos: de quoi faire rêver.

Au programme 4 distances allant de 40 à 135 km de quoi faire le bonheur de chacun. J'opte pour le 90 km.

Table d'inscription

A l'extérieur,ils sont encore nombreux à attendre le départ.

Les amis d'Ans

Des cyclos partout

Le départ est donné. Le parcours présente un dénivelé peu élevé mais la première partie présente quelques petites bosses qui demandent quand même une certaine dynamique. La route nous conduit via les Awirs sur le plateau de St Georges, Verlaine et les petits villages environnants.

Chapelle à Verlaine (voie des Maquets)

Les éoliennes de Villers-le-Bouillet

 

 

Après avoir tournicoter autour de Villers, traverser Moha et Couthuin , nous plongeons vers Seilles puis l'entrée d'Andenne où nous attend un solide ravito digne d'un petit déjeuner: sandwichs au fromage, biscuits en tout genre, du sucré, du salé et des boissons aromatisées.  Le tout servi dans une bonne ambiance.

Certains trouvent peut-être les ravitos nécessaires dans les cyclos mais il faut dire que ce genre d'initiative resserre les liens et c'est souvent là qu'on se fait des connaissances voire des amis.

Le ravito

  De là, il ne nous reste plus qu'à nous laisser glisser vers Flémalle le long de la Meuse poussé par le vent qui nous soufflait dans le dos.

A destination, nous n'avions plus qu'à savourer une bonne bière l'esprit tranquille, nos vélos étant surveillés très attentivement par le personnel de faction.

Dans un certain milieu, on entend dire: les gens ne se déplacent plus, il faut faire des distances plus courtes, des circuits plus faciles, les cyclos prennent de l'âge, etc... Pourtant, aujourd'hui la preuve a été faite que beaucoup se déplacent de très loin pour participer à une organisation (il avait des cyclos de Hamoir, des néerlandophones), que la grosse majorité ont fait le choix d'une distance de 90 ou 135 km, que les plus de 50 ans étaient certainement très nombreux  et que pas mal de jeunes avaient répondu présents.

En tout cas, bravo et merci au club de Sidéros pour la belle organisation dont il nous a gratifié.