lundi 11 juillet 2016

Etape reine pour nous

Le matin, au petit déjeuner, nous ne savions pas très bien quoi faire comme parcours et c'est sans conviction que nous nous sommes préparés.
José souhaitait faire le Pordoï par l'autre versant ce qui n'était pas pour me contrarier. Il est vrai que je l'avais déjà fait lors de ma traversée des Dolomites en 2011. Le refaire pourrait peut-être me permettre de jaucher mon état de forme par rapport à 2011.

Comme nous voulions être rassurés sur la météo (des orages étaient annoncés), le mieux s'était de s'adresser à la réception. 

Evidemment, les patrons étant passionnés de vélo, on passe de la météo au parcours possible de cette journée et en moins de cinq minutes, notre plan initial était bouleversé et nous retrouvions avec le choix d'un parcours qui nous permettrait de faire le Pordoï sur l'autre versant mais avec un col en plus que j'avais coché dans ma liste de possibilités.

Pour démarrer d'Arabba, il n'y a que trois solutions soit le Pordoï, soit le Campolongo soit la vallée vers Santa Lucia. 

Nous voilà donc partis vers Santa Lucia puis Caprile et le lac d'Alleghe  que j'avais photographié de loin lors de notre périple vers le Passo Staulanza.
Cette fois, nous en faisons pratiquement le tour pour arriver à Cercenighe où commence le passo San Pellegrino qui s'avère déjà pentu pratiquement à partir du début. Le fait de passer à Canale d'Agordo où est né Jean-Paul 1er ne nous fait pas oublier que la route monte.

Le lac d'Alleghe

Eglise de Somor

A partir du village de Falcade, on sort la grosse artillerie et les petits développements pour finir d'égrener les 17 km qui séparent le bas et le sommet à conquérir: les pourcentages deviennent impressionnants oscillant entre 8 et 12% avec 3 km à 15% et 1 km à 18%. On passe de 800 à 1918 m.

José avant le plus dur


Sans commentaire

Sans commenetaire


Du haut du San Pellegrino, on plonge vers Moena et puis on remonte la vallée jusque Canazeï à 1400 m d'altitude. En chemin, nous nous arrêtons pour la pause midi (même s'il est 13h30).

Vue au-dessus du San Pellegrino vers le Lademar

Sommet du San Pellegrino
Menu du midi!


De là, il ne nous reste plus qu'à monter au sommet du Pordoï  à 2235 m et puis plonger à Arabba.

Dans la montée du Pordoï

Il était moins une: l'orage commençait à gronder et un quart d'heure plus tard, c'était une bonne drache belge. 
Profil du parcours

Parcours du jour (103 km et 2338 m de dénivelé


  

dimanche 10 juillet 2016

Sella Ronda



Aujourd'hui, grosse journée malgré une distance digne de cyclo du dimanche matin.

Au menu pas moins de quatre cols les plus élevés de la région: le Pordoï, le Sella, le Val Gardena et le Campolongo (par le côté le plus long à l'inverse du premier jour).

Nous prenons le départ à 9h pour une boucle de 52 km que nous parcourrons dans le sens des aiguilles d'une montre. 

Quatre cols sont au programme: dans l'ordre, le Pordoï, le Sella, le Val Gardena et le Campolongo.

Nous attaquons le Pordoï dans le même sens que le deuxième jour: il ne nous paraît pas plus facile.

Arrêt téléphérique au Sasso Pordoï
 Avant de redescendre, il vaut mieux se couvrir pour se protéger du petit vent frais courant dans les montagnes et renforcé par la vitesse des vélos.

A mi-descente, nous obliquons à droite vers le Sella qui grimpe jusque 2240 m avec des pourcentages moyens de 8-9% sur une distance de 6 km passant de 1783m à 2240m en 6 km dans un paysage magnifique entre des massifs rocheux ressemblant étrangement à un petit Colorado.

José dans le Sella

Vue sur Oreil et Pradei Rodella



Du Sella, on transite vers le Val Gardena (pour un val, c'est nettement haut). De 2240 m, on descend à 1848 m pour remonter de plus belle à 2077 m en 6 km mais entre la fin du 2ème kilomètre et le début du quatrième, c'est pratiquement plat. Les pourcentages sont quand même inférieurs à ceux du Sella.

Vue sur le Brunecker Turm
Au sommet, nous décidons de nous restaurer à un terrasse avec pleine vue sur les montagnes depuis le Gardena jusque bien loin à l'arrière de Corvara. Le monde est à nos pieds (MDR).

 
Panorama vers Corvara (Forcelles, Brunnecker, Ciampai)

La descente vers Corvara est sinueuse et nous retombons en 10 km à 1506 m pour s'attaquer à notre dernier col, le Campolongo dans le sens contraire que le premier jour plus long et plus pentu. Le sommet est pointé à 7 km à une altitude de 1830 m.
Le deux premiers kilomètres oscillent autour des 8%.

Corvara: départ de la Maratona  des Dolomites
 Nous sommes plus tôt que d'habitude et tant qu'à faire autant s'arrêter pour prendre un verre à la terrasse de l'hôtel qui occupe le sommet.

Heureusement qu'on avait commandé une bière moyenne sans quoi on passait au tonneau!

Désaltérés, il ne nous reste plus qu'à rentrer à Arabba. 

Parcours

Profil
    

samedi 9 juillet 2016

Promenade digestive

Pas de chance pour notre programme prévu: après une mauvaise nuit et un estomac barbouillé pour Alfred, il n'était pas question de trop se dépenser aujourd'hui.

Notre choix se fait sur un aller-retour au Passo Staulanza pour ne pas hypothéquer la suite de notre séjour. Ce parcours présentait, sur carte, un dénivelé raisonnable sur une distance pas trop longue donc cela devrait pouvoir se faire.....

Le départ est fixé vers les 9h30. En chemin, nous nous arrêtons dans une pharmacie pour trouver de quoi faire passer ce barbouillis.

Nous prenons la direction de Colle di Santa Lucia avec un arrêt au Belvédère panorama de la Marmolada et du lac de Allegre. Nous faisons connaissance avec des italiens de Rimini comme quoi le vélo est vraiment un moyen d'échanges privilégiés.
 
Vue sur le lac d'Allegre


Les amis de Rimini


Nous quittons le Belvédère pour plonger au pied du Giau que nos amis de Rimini vont escalader.

Un peu plus loin, à Santa Fosca, a lieu une concentration de Ferrari. 

J'ai mis une option sur celle-là en espérant avoir un crédit auprès de ma banque


Nous, nous prenons la route en toboggan vers Pescul au pied du Passo Stalauza qui ne présente pas de dénivelés impressionnant: le GPS indique des valeurs entre 6 et 8% pour une distance de +/- 7 km. 
José dans le col


Comme d'habitude au sommet des cols, les panoramas sont imprenables et assis à la terrasse du refuge, nous pouvons nous délecter.




Vue sur le Monte Crot

Nous prenons le chemin de retour et après un arrêt restauration, nous rentrons bien gentiment à Arabba. 

Parcours 
 
Profil (pas triste quand même)
 

vendredi 8 juillet 2016

Pordoï-Fedaia-Santa Lucia

Aujourd'hui, il est prévu de monter encore un peu plus en puissance. Deux cols sont au programme: le Pordoï (lors de notre séjour, il sera souvent dans nos parcours à cause de la situation d'Arabba qui se trouve sur la route du Pordoï) et le Fedaia dont le profil nous laissait imaginer une ascension pas trop dure.

Après le petit déjeuner, nous démarrons vers 9h l'ascension du Pordoï donc à froid mais 500 m nous suffirent pour trouver notre vitesse de croisère. Ce côté du Pordoï de 9 km serpentant sur 33 lacets ne présente pas des pourcentages trop élevés et rarement au-dessus de 8,5%. 

José dans le Pordoï

Les sommets sont cachés par la brume mais la température est agréable (autour de 20°) avec un petit vent frais qui, dans l'ascension, nous permet de ne pas monter en température.

Au sommet, les choses changent: il fait plus frais et pour la descente, il nous faut endosser nos coupe-vents. Nous sommes à 2235 m.

Sommet du Pordoï
Après un arrêt photos, nous fonçons vers Canazei au pied du Pordoï pour entamer la montée vers le Fedaia.

Dans la descente du Pordoï vers Canazei

Le début est plutôt facile mais quelques kilomètres plus loin, les choses se compliquent. 

Dans la montée du Fedaia
Le pourcentage moyen n'est pas élevé sur les premiers kilomètres mais les 6 derniers kilomètres présentent quand même des dénivelés avoisinant les 11% que nous attaquons sous une température de 30° abaissée de temps en temps lors de passages dans des petits tunnels de 50 à 100m.

Entrée d'un tunnel (le plus long: +/-250 m)

Le sommet est en vue  et nous présente  un plateau où un barrage a été construit créant ainsi un lac artificiel que nous longeons par une piste cyclable sur la rive gauche ce qui nous évite  la route que nous rejoignons un peu plus loin juste avant la descente.

Le lac de Fedaia et son barrage


Avant l'entame de la descente, il faut se couvrir. 

Juste à ce moment, arrive un pro de la Lotto Soudal, Mikkel Frolich Honoré qui avait fait l'ascension à partir de Caprile là par où nous allons descendre.

Avec Mikkel Frolich Honoré (coureur under 23 chez Lotto-Soudal)
Comme quoi les grands coursiers se rencontrent (Lol).

La descente est rapide et les dénivelés sont nettement supérieurs jusque des maximas à -19%.

Les lacets de la descente du Fedaia vers Caprile
 Sur le chemin de retour mais, suite à un glissement de terrain récent, nous sommes contraints de prendre une déviation qui nous conduit vers Colle Santa Lucia soit un détour de +/- 15 km. La route mais n'est pas classée comme col  pourtant nos Gps indiquent des dénivelés de 6 à 8%.

Après Santa Lucia, nous débouchons dans le Falzarego pratiquement à son pied sur la route suivie hier.

Il est alors temps de chercher à recharger nos batteries. Nous nous arrêtons au premier restaurant-pizzeria rencontré.

Rentrée vers 15h.    

Parcours du jour: Pordoï-Fedaia-Santa Lucia (70 km et 1932 m de dénivelé)
 
Dénivelé

jeudi 7 juillet 2016

Arabba-Campolongo-Valparola-Falzarego

Après un bon dîner, une bonne nuit et un petit déjeuner de roi, il fallait tout de même à s'attaquer à un parcours d'acclimatation à l'altitude.
Il faut savoir que les pulsations cardiaques augmentent de 10% à chaque palier de 1000 m et on compte au moins 24h d'acclimatation à l'altitude pour revenir à la normale et Arabba se trouve dans une cuvette déjà à 1600 m entourée de cols donc pour nous qui arrivons cela nous fait un débours de presque 1500 m. 

Difficile de démarrer d'Arabba sans devoir monter. 

Nous avons sélectionné un petit parcours avec seulement deux cols même trois mais le 3ème était dans la descente du deuxième. 

Le départ est pris vers 9h30 et après une légère descente de quelques centaines de mètres, nous attaquons, sous une température idéale (entre 18 et 20°) le Campolongo, le premier col qui culmine à 1865 m soit un dénivelé de 265m: cela paraît peu mais sur un distance de 4 km, le pourcentage tourne autour de 6,5% de moyenne avec des maximas à entre 9 et 10%. 

José dans le Campolongo

Le  sommet du Campolongo

Petit arrêt au sommet pour les photos souvenirs et se couvrir pour la descente. Inutile de prendre froid. 
La descente de 11 km nous amène à Villa Stern à 1387 m au pied du Valparola dont nous devons atteindre le sommet après 9 km d'ascension. Si les premiers kilomètres sont accessibles, la suite se montre plus exigeante avec des pourcentages de 8 à 10% et c'est justement là où nous allons sentir la température s'élever rapidement pour atteindre plus de 30° et à plus de deux mille mètres, c'est vraiment pénalisant.


Vue à partir de la montée du Valparola
 
José dans le Valparola

Les arrêts photos nous permettent de récupérer un peu et enfin, le sommet, situé à 2195m, est atteint. Ouf, on peut respirer (si on peut dire).

Vue du sommet du Valparola
Sommet du Valparola

Le Falzarego se trouve en contre-bas à 2105m donc pour nous en descente. 

Sommet du Falzarego (vue sur le Lagazuoi)

Mais alors pourquoi deux cols: en fait, les sommets peuvent être atteints de trois côtés différents et le sommet du Falzarego se trouve au carrefour de trois routes reliant trois vallées entr'elles: la première route monte de Villa Stern (celle que nous avons prise), avec passage obligé du Valparola, la seconde permet à partir de Cortina de rejoindre le Falzarego et la troisième prend son départ peu avant Cernadoï pour arriver au Falzarego. Les deux dernières zappent le Valparola sauf si on veut se rendre à Villa Stern.



Dans la descente du Falzarego vers Cernadoï, nous faisons une première halte pour se refournir en eau et un peu plus bas pour se restaurer à un relais-restaurant.

Arrêt déjeuner

Faon blessé traversant  la route près du restaurant

Après le déjeuner, il nous reste à descendre à Cernadoï à 1433m et rejoindre ensuite Arabba signalé à 8 km sous une température montée jusque 37°.

Pieve: avec vue sur le Padon
 Enfin nous arrivons à Arabba satisafait de notre première journée.

Circuit du jour.