dimanche 10 juin 2012

Herve: Pour le Télévie


Il y avait du monde à Herve pour cette organisation en faveur du Télévie.  Certains s'étaient déplacés de loin (néerlandophones, germanophones) pour apporter leur soutien à cette cause. Bravo à eux (230 participants) en espérant que l'année prochaine, on n'y soit encore plus nombreux et surtout un peu plus de participants liégeois.
C'est encore sur un parcours très spécifique mais combien agréable que nous avons pu jauger notre résistance sur un vélo.


Départ au complexe sportif de Herve
Du départ de Herve, la route du 80 km ne présente que peu de difficultés, toutes relatives d'ailleurs à peu près jusque Henri-Chapelle où les chose 'sérieuses' peuvent commencer.
Nous plongeons vers Plombières pour passer la frontière des Pays-Bas peu avant Sippenaeken  où nous nous retrouvons en pleine campagne batave traversant des petits hameaux avec des maisons anciennes à colombages très caractéristiques et qui attirent les regards.
Nous nous dirigeons ensuite en direction de Vaals sur une route bordée par une piste cyclable longeant elle-même un passage pour piétons. Nous sommes là sur un véritable toboggan naturel au milieu des bois et des campagnes.

Biderberg Kasteel Vaals Hoek
Vaals, le point culminant des Pays-Bas, où les Pays-Bas, la Belgique et l'Allemagne se rencontrent. Niché dans les collines du Limbourg, le château du 15ème siècle est affichée dans toute sa splendeur. Dans son ambiance historique, à la fois luxe et le style doivent être exercés.
Le poste frontière est bien marqué par les Trois Bornes (une pour chaque pays).


De là, nous rentrons au pays via Gemmenich, La Calamine pour arriver un peu avant Lontzen au point de ravitaillement prévu.


Dans la descente vers Lontzen: une vue imprenable sur le village avec son église dédiée à St Hubert (1768-1770).


Petit à petit, nous remontons sur le plateau de Herve via Herbesthal, Welkenraedt.
Les dernières petites bosses entre Baelen et Herve font un peu mal mais plus et surtout à cause du vent plutôt que par leur déclivité.D'ailleurs, les côtes ne sont jamais longues mais elles se succèdent allègrement.
Enfin, nous voilà au but satisfaits de cette aventure magnifique.

Que dire encore: associer un but humanitaire et des parcours de qualité c'est associer la vie et la nature.

Bravo aux organisateurs! Et à l'année prochaine sans faute!

samedi 2 juin 2012

Bellaire: Les Collines du pays de Herve

On aurait pu dénommer cette sortie: chercher le plat! Du plat, il n'y en avait pas beaucoup sinon que l'ensemble constituait le 'plat de résistance'. Clin d'oeil pour les organisateurs qui nous ont offert une vraie promenade cyclotouristique et qui dit pays de Herve pense tout de suite à un chapelet de 'croupets' (comme on dit chez nous) qui ne se déclinent pas comme les 'Ave' bien évidemment.
Pour cette fois, nous étions attendus à Jupille: des travaux empêchaient l'accès au local de Moulins/ss/Fléron mais cela n'empêche que nous avons été accueillis avec la bonhommie et gentillesse habituelles de nos amis de Bellaire.


Nous voilà donc en route vers la première bosse: la Xhavée puis montée vers Housse et de Blegny (centre touristique du pays minier.


La route nous emmène à travers les vergers vers Dalhem, Bombaye, Warsage, Fouron St Pierre, La Planck.

Château de Fouron St Pierre


A l'entrée du Bois Rouge (juste avant Aubel, nous bifurquons vers Teuven, Sinnich pour prendre la côte ondoyante dans le bois de Beusdael vers Sippenaeken. En haut s'ouvre devant nous un large panorama dans lequel pointe le château de Beusdael:

 
Ce château entouré de douves est principalement constitué de trois parties architecturales distinctes: le donjon en pierre de taille datant du 13e siècle, les constructions en brique de la partie habitée avec une tour du 16e siècle située à l'ouest et la chapelle néo-gotique de la fin du siècle dernier.

Le château fait partie du petit village de Sippenaeken.

Apparemment les châteaux, cela donne faim et soif. Comme tout bon cyclotouriste, nous décidons alors de nous arrêter (c'est le ventre qui commande). Nous n'avons pas vraiment choisi un peu comme dans la chanson (j'ai pas choisi mais j'ai pris la plus belle) mais là où nous étions, cela valait la peine de s'y arrêter.


La terrasse nous ouvrait les bras, la serveuse était jolie, la tarte était excellente et la vue imprenable: que demander de plus? (même au paradis, cela ne doit pas être aussi beau).
Malheureusement, il faut reprendre la route. Après un crochet jusque Gemmenich, nous voilà à Plombières en plein milieu du Grand Prix de caisses à savon. Vous voulez une preuve et bien voilà.

Bolide n°7: garez-vous! Il n'a pas de frein.

Et cela continue, on monte et on descend pour arriver à Henri-Chapelle connu pour son cimetière américain.


Là, on a quitté la partie germanophone et on peut dire qu'on revient 'Amon nos autes'. 
Tiens surprise! à Val Dieu (à cause de travaux), on monte tout droit et ce n'est pas plus mal à part que le parcours s'en trouve raccourci de 7 km. Allez encore quelques bosses (Julémont, Mortier, Melen, Queue-du-Bois) et nous voilà rentrés.
Joli parcours mais dommage pour certains que l'on passe de 50 à 107 km sans un parcours intermédiaire (un 80 ferait l'affaire) et pour ceux qui sont restés sur leur faim un parcours un peu plus long (entre 140 et 150 par exemple), le pays de Herve en valant vraiment la peine.