mardi 22 décembre 2015

La relève frappe à la porte

C'est toujours agréable pour un dirigeant de club d'emmener en balade un petit nouveau entouré de plus aguerris pour lui faire découvrir les joies du vélo.

Aujourd'hui, au programme une sortie de 90 km avec pour toile de fond le parcours de Chaudfontaine-Bosson, petit frère de Chaudfontaine-Durbuy.

Loïc, 12 ans, s'était joint à nous pour sa première expérience au long cours.
Ils étaient donc 3 au départ de Vaux.

De gauche à droite: Louis, Stéphane, Francesco
Après quelques règlages sur le vélo de Louis qu'il étrennait aujourd'hui (c'est dire s'il était fier), nous prenons le départ vers la côte d'Embourg, première difficulté du jour.

En chemin, je m'aperçois qu'un des patins de frein arrière du vélo de Louis s'était fait la malle. Il fallait donc trouver d'urgence une solution avant d'aborder les portions de parcours plus rapides. Le seul vélociste ouvert sur notre chemin n'avait pas de quoi nous dépanner. Je n'étais pas loin de la maison mais pour y arriver il faut descendre une route dangereuse à parcourir avec un freinage défectueux. Mais on trouve toujours un ami susceptible de vous dépanner: c'est donc tout naturellement que je prends la route vers le 'garage' José Syr où je trouve de quoi remettre en ordre le vélo.

Dépannés, nous reprenons la route vers le point chaud de Louveigné: les anciens grimpent par le zoning tandis que je prends avec Louis un chemin moins contraignant.

Arrêt collation au point chaud de Louveigné
 Après la petite collation, nous reprenons le chemin sans difficultés (descente et faux plats) vers le pied de la côte de Bru.

Pour sa première grande difficulté, je conseille à Louis de mettre tout à gauche (triple plateau et un 26 à l'arrière) pour limiter son effort et ne pas se mettre dans le rouge. Bien naturellement, je monte avec lui le prodiguant de divers conseils pour bien gérer son effort.

Louis dans la côte de Bru
 La côte de Bru est une côte qui se prête bien à l'apprentissage de l'escalade puisqu'elle alterne les pentes exigeantes avec des pentes qui permettent des moments de récupération, juste de quoi reposer les jambes.

 Ca y est, il y est arrivé lentement mais sûrement et il est à parier que dans quelques mois, j'aurai un feu rouge de plus à suivre dans les côtes.

En haut de la côte, je décide d'alléger le retour: la route est encore longue et il est inutile de mettre Louis face à trop de difficultés de terrain qui pour l'instant ne lui apporteraient rien sinon une fatigue inutile et même invalidante, le but final étant de lui donner le goût de l'effort mesuré qui procure le plaisir d'être sur un vélo à la découverte des beautés naturelles de la terre et des joyaux bâtis par l'homme.

Nous descendons donc à Aywaille où  nous faisons notre arrêt dîner qui nous permettra aussi de nous reposer un peu.

Arrêt dîner à Aywaille
 A Aywaille, nous en sommes à quelques 65 km. Inutile d'ajouter des difficultés aux quelques 25 km qu'il reste. Donc, direction Comblain puis le Ravel jusque Chênée.
Peu après Comblain, Louis commence à fatiguer (normal par contre à chacune de mes demandes pour savoir si cela allait, la réponse était: ça va!) aussi petit coup de poussette jusque Chênée où maman vient le récupérer.

Nous avons à ce moment plus de 90 km au compteur.

En plus de l'admiration pour l'abnégation de Louis, je félicite Stéphane et Francesco pour leur esprit d'équipe et leur parcours impeccable même si pour eux c'est dans le domaine presque courant.

Parcours: 91,91 km Dénivelé: 780 m Temps réel: 4h57


2 commentaires:

Unknown a dit…

Encore un grand merci pour Alfred qui s occupe admirablement de nos petits champions quelle belle ecole de vie ca change de la tablette

chaudfontaine.cycling a dit…

Merci! Tant que je pourrai, je me battrai pour eux! L'héritage n'est pas seulement une histoire de sous!