LA VIE CONTINUE

Papy fait de la résistance!

Et voilà, les sorties du mois d'août sont toutes bouclées et encore une fois, les jeunes se sont montrés à la hauteur. 

Ils n'étaient pas toujours tous présents mais avec 7 affiliés, le turn-over n'est pas mauvais du tout.

C'est un vrai plaisir pour moi de pouvoir les emmener à travers les paysages belges et leur faire connaître les petits coins enchanteurs. 

Les trois dernières journées se sont, encore une fois, bien passées dans un esprit de camaraderie et une pointe de performances qui commence à me faire défaut surtout lorsque la route s'élève mais mes jeunes sont très compréhensifs et font tous les arrêts nécessaires pour me laisser rejoindre le groupe.

50 ans et plus nous séparent et pourtant, c'est toujours avec un plaisir réciproque que nous partageons nos sorties.

Jeudi 18 août

Simon, Denis, Francesco et Louis

Les jeunes m'ont demandé de les conduire à Francorchamps. La route étant bloquée à Chaudfontaine, il me fallait trouver une alternative et c'est donc par Sauheid que nous sommes partis pour monter à Beaufays par la rue Mathysar (18%) et puis filer à Spa par Sendrogne, le bois des Allemands et Winanplanche.

Collation à Spa

Après la petite collation à Spa, nous prenons la Sauvenière, histoire de passer devant l'aérodrome de Spa avant de rejoindre les paddocks du circuit malheureusement inaccessibles à cause de la préparation du Grand Prix.

Aérodrome de Spa

De là contournement du circuit et direction Stavelot (où nous prendrons notre déjeuner) par le petit village de Rivage.

Ferme de Rivage

Le retour est prévu par Trois-Ponts puis la côte de la Vecquée en apothéose. Pour ménager un peu Louis (13 ans), je poursuis la vallée de l'Amblève jusque Remouchamps tandis que les grands se tapent la Vecquée et non contents descendent à La Reid pour remonter à Hautregard et nous rejoindre à Remouchamps d'où nous rentrons via Louveigné et Trooz pour Louis et moi. Les grands, pas encore rassasiés de côtes, montent par Cornémont et nous rejoignent à Louveigné.

Parcours 111 km (pour moi et Louis) +/- 135 km pour les autres

Dénivelé 1274 m (pour Louis et moi). Plus de 1500 m (pour les autres)

Mardi 23 août

Ils ne sont que deux: les autres ayant des occupations annexes: formation, entraînement à autre sport, réunion (et c'est bien!).

Louis et Simon

Aujourd'hui, je les emmène vers le pays de Herve avec un retour par La Gileppe.

Pour le départ, après un petit échauffement sur le plat, nous montons à Fléron par le Bois de Beyne (18%) pour un petit tour par Retinne, Evegnée, Cerexhe, Bolland et Noblehaye. 

Après la petite collation au point chaud de Herve, nous faisons le tour par Charneux, Saint Jean-Sart, Aubel, Henri-Chapelle, Baelen et nous nous arrêtons à Dolhain pour le déjeuner. 

La journée commence à être chaude mais la température est encore supportable.

Nous continuons notre trajet vers La Gileppe (montée par la petite route dans le bois), atteignons Jahlay puis descente vers Surister et montée vers Tiège où nous prenons la direction du lac de Warfaaz. 

A la sortie de Spa, nous prenons vers Winanplanche pour s'attaquer au Petit Thier, dernière difficulté de la journée avant la rentrée par Louveigné et Trooz.

Parcours 122 km

Dénivelé 1354 m

Jeudi 25 août

La journée va être très chaude: on annonce plus de trente degrés.Donc pas d'effort inutile pouvant mettre en danger la santé des jeunes et surtout du vieux!

Louis, Denis, Francesco et Robin

Comme les jeunes sont friands du poulet servi au KFC de Maastricht et qu'il vaut mieux rentrer avant les heures les plus chaudes, je décide donc de les emmener chez les bataves sur un parcours pratiquement sans difficultés si ce n'est la montée vers Fléron par le Ravel et la petite côte d'Evegnée.

 Après la collation à Hermalle, nous prenons par la nouvelle réserve naturelle pour suivre la Meuse jusqu'au pont Barrage où la piste cyclable nous amène  presque tout droit à Maastricht. Il est 10h45: un peu tôt pour le déjeuner.

Pour ne pas rester sur place, une petite visite de la ville s"impose: cela fera passer le temps et nous rapprochera de midi.

 Finalement, nous nous installons à table vers 11h15.

Déjeuner au KFC

Lorsque nous décidons de repartir ( il est presque midi), le thermomètre au soleil indique 41°. Le retour est tout plat donc parfaitement roulant et propice à accélérer le train.

A Eijsden, changement de rive par le bac pour repartir le long de la Meuse jusque Liège (Fragnée) et rentrer direct à Vaux. 

Sur le bac à Eijsden

Parcours 91 km

Dénivelé 365 m

    

Chaudfontaine-Durbuy

La période du mois d'août est la période réservée aux jeunes pour des sorties programmées les mardis et jeudis.

La semaine dernière, certains étaient encore en vacances ou au camp.

C'est donc avec les juilletistes que nous commençons le programme: mardi vers le Pays de Herve et jeudi vers Trois-Ponts.

La journée se déroule toujours de la même façon: départ 8h30, arrêt vers 10-11h pour collation et déjeuner à la terrasse d'un café vers 13h. Suivant le kilométrage, les rentrées se font entre 15h et 16h30.

Sortie de mardi 09/08 : Vers le Pays de Herve

Mardi: Robin, Stéphane et Simon

Parcours vers le Pays de Herve (107 km)

Dénivelé vers le Pays de Herve (1324 m)

Sortie de jeudi 11/08 vers Trois-Ponts

Sortie vers Trois-Ponts (129 km)

Dénivelé vers Trois-Ponts (1560 m)

Mardi 16/08 Chaudfontaine-Durbuy (version 2017).

Soucieux de mettre au calendrier 2017 un parcours Chaudfontaine-Durbuy de qualité, j'avais programmé une reconnaissance du grand parcours avec mes jeunes.

Le moins que l'on puisse dire , c'est que malgré les difficultés du premier tiers du parcours, le ressenti des quatre jeunes me laisse sous-entendre que l'itinéraire pressenti devrait correspondre aux attentes de beaucoup de cyclos confirmés.

Par rapport à 2016, l'édition 2017 rend visite à des coins encore plus typiques. Il est vrai que depuis l'édition de 1981, le parcours a sensiblement changé tant au point de vue parcours que sensations.

Pour satisfaire les attentes de tous, il est prévu 5 parcours  soit: 136 km, 107 km, 91 km, 62 km et 40 km.

Pour être sûr d'être à Durbuy entre 12h et 13 h, le départ avait été fixé à 8h.

A cette heure, la température est encore fraîche mais très vite après une vingtaine de kilomètres, le soleil se montre plus chaleureux.

Simon, Stéphane, Francesco et Denis au départ

Bien que le premier tiers du parcours présente le dénivelé le plus imposant, les jeunes l'ont passé sans problème. Le reste se déroule à une vitesse de croisière digne des aînés.

Lorsque je fais un tracé, j'essaie d'y ajouter un côté touristique (normal pour des cyclotouristes) permettant de découvrir des choses nouvelles à l'adresse des participants qui n'ont pas pour but de s'attacher à des performances uniquement sportives.

Le dolmen de Wéris

Devant le dolmen

En plus du dolmen  de Wéris, du château de Petit Somme, on découvre des petits coins bucoliques peu fréquentés plein de charme.

Dans un écrin de verdure, au nord de l’ardenne belge dans les environs de Durbuy, se trouve le château de conte de fée de Petite-Somme. Fort d’une longue histoire, cette antique et noble battisse y abrite actuellement la communauté spirituelle de Radhadesh. Le château de Petite-Somme a été restauré de fonds en combles par les nouveaux  résidents afin d’y être transformé en une réelle oasis spirituelle au sein de laquelle vous pourrez explorer la culture chamarrée des traditions de l’Inde. Actuellement le château est une des attractions principales en Ardenne et est ouvert quotidiennement aux visiteurs.

Après un arrêt à Durbuy pour le déjeuner, nous reprenons la route beaucoup plus roulante pour rentrer à Vaux.  Hamoir-Vaux est la seule partie laissée intentionnellement inchangée depuis la première édition soucieux de laisser aux  rouleurs la possibilité de s'exprimer et mettre en arrière-plan les quelques difficultés passées.

Pause déjeuner à Durbuy.

Il est 15h30 lorsque nous arrivons à Vaux.

Parcours de Chaudfontaine-Durbuy (136 km)

Dénivelé de Chaudfontaine-Durbuy (1673 m)

Les distances et dénivelés ont été effectués en temps réel avec un Garmin Edge 800.

Etape reine pour nous

Le matin, au petit déjeuner, nous ne savions pas très bien quoi faire comme parcours et c'est sans conviction que nous nous sommes préparés.

José souhaitait faire le Pordoï par l'autre versant ce qui n'était pas pour me contrarier. Il est vrai que je l'avais déjà fait lors de ma traversée des Dolomites en 2011. Le refaire pourrait peut-être me permettre de jaucher mon état de forme par rapport à 2011.

Comme nous voulions être rassurés sur la météo (des orages étaient annoncés), le mieux s'était de s'adresser à la réception. 

Evidemment, les patrons étant passionnés de vélo, on passe de la météo au parcours possible de cette journée et en moins de cinq minutes, notre plan initial était bouleversé et nous retrouvions avec le choix d'un parcours qui nous permettrait de faire le Pordoï sur l'autre versant mais avec un col en plus que j'avais coché dans ma liste de possibilités.

Pour démarrer d'Arabba, il n'y a que trois solutions soit le Pordoï, soit le Campolongo soit la vallée vers Santa Lucia. 

Nous voilà donc partis vers Santa Lucia puis Caprile et le lac d'Alleghe  que j'avais photographié de loin lors de notre périple vers le Passo Staulanza.

Cette fois, nous en faisons pratiquement le tour pour arriver à Cercenighe où commence le passo San Pellegrino qui s'avère déjà pentu pratiquement à partir du début. Le fait de passer à Canale d'Agordo où est né Jean-Paul 1er ne nous fait pas oublier que la route monte.

Le lac d'Alleghe

Eglise de Somor

A partir du village de Falcade, on sort la grosse artillerie et les petits développements pour finir d'égrener les 17 km qui séparent le bas et le sommet à conquérir: les pourcentages deviennent impressionnants oscillant entre 8 et 12% avec 3 km à 15% et 1 km à 18%. On passe de 800 à 1918 m.

José avant le plus dur

Sans commentaire

Sans commenetaire

Du haut du San Pellegrino, on plonge vers Moena et puis on remonte la vallée jusque Canazeï à 1400 m d'altitude. En chemin, nous nous arrêtons pour la pause midi (même s'il est 13h30).

Vue au-dessus du San Pellegrino vers le Lademar

Sommet du San Pellegrino

Menu du midi!

De là, il ne nous reste plus qu'à monter au sommet du Pordoï  à 2235 m et puis plonger à Arabba.

Dans la montée du Pordoï

Il était moins une: l'orage commençait à gronder et un quart d'heure plus tard, c'était une bonne drache belge. 

Profil du parcours

Parcours du jour (103 km et 2338 m de dénivelé

  

Sella Ronda

Aujourd'hui, grosse journée malgré une distance digne de cyclo du dimanche matin.

Au menu pas moins de quatre cols les plus élevés de la région: le Pordoï, le Sella, le Val Gardena et le Campolongo (par le côté le plus long à l'inverse du premier jour).

Nous prenons le départ à 9h pour une boucle de 52 km que nous parcourrons dans le sens des aiguilles d'une montre. 

Quatre cols sont au programme: dans l'ordre, le Pordoï, le Sella, le Val Gardena et le Campolongo.

Nous attaquons le Pordoï dans le même sens que le deuxième jour: il ne nous paraît pas plus facile.

Arrêt téléphérique au Sasso Pordoï

 Avant de redescendre, il vaut mieux se couvrir pour se protéger du petit vent frais courant dans les montagnes et renforcé par la vitesse des vélos.

A mi-descente, nous obliquons à droite vers le Sella qui grimpe jusque 2240 m avec des pourcentages moyens de 8-9% sur une distance de 6 km passant de 1783m à 2240m en 6 km dans un paysage magnifique entre des massifs rocheux ressemblant étrangement à un petit Colorado.

José dans le Sella

Vue sur Oreil et Pradei Rodella

Du Sella, on transite vers le Val Gardena (pour un val, c'est nettement haut). De 2240 m, on descend à 1848 m pour remonter de plus belle à 2077 m en 6 km mais entre la fin du 2ème kilomètre et le début du quatrième, c'est pratiquement plat. Les pourcentages sont quand même inférieurs à ceux du Sella.

Vue sur le Brunecker Turm

Au sommet, nous décidons de nous restaurer à un terrasse avec pleine vue sur les montagnes depuis le Gardena jusque bien loin à l'arrière de Corvara. Le monde est à nos pieds (MDR).

 

Panorama vers Corvara (Forcelles, Brunnecker, Ciampai)

La descente vers Corvara est sinueuse et nous retombons en 10 km à 1506 m pour s'attaquer à notre dernier col, le Campolongo dans le sens contraire que le premier jour plus long et plus pentu. Le sommet est pointé à 7 km à une altitude de 1830 m.

Le deux premiers kilomètres oscillent autour des 8%.

Corvara: départ de la Maratona  des Dolomites

 Nous sommes plus tôt que d'habitude et tant qu'à faire autant s'arrêter pour prendre un verre à la terrasse de l'hôtel qui occupe le sommet.

Heureusement qu'on avait commandé une bière moyenne sans quoi on passait au tonneau!

Désaltérés, il ne nous reste plus qu'à rentrer à Arabba. 

Parcours

Profil

    

Promenade digestive

Pas de chance pour notre programme prévu: après une mauvaise nuit et un estomac barbouillé pour Alfred, il n'était pas question de trop se dépenser aujourd'hui.

Notre choix se fait sur un aller-retour au Passo Staulanza pour ne pas hypothéquer la suite de notre séjour. Ce parcours présentait, sur carte, un dénivelé raisonnable sur une distance pas trop longue donc cela devrait pouvoir se faire.....

Le départ est fixé vers les 9h30. En chemin, nous nous arrêtons dans une pharmacie pour trouver de quoi faire passer ce barbouillis.

Nous prenons la direction de Colle di Santa Lucia avec un arrêt au Belvédère panorama de la Marmolada et du lac de Allegre. Nous faisons connaissance avec des italiens de Rimini comme quoi le vélo est vraiment un moyen d'échanges privilégiés.
 

Vue sur le lac d'Allegre

Les amis de Rimini

Nous quittons le Belvédère pour plonger au pied du Giau que nos amis de Rimini vont escalader.

Un peu plus loin, à Santa Fosca, a lieu une concentration de Ferrari. 

J'ai mis une option sur celle-là en espérant avoir un crédit auprès de ma banque

Nous, nous prenons la route en toboggan vers Pescul au pied du Passo Stalauza qui ne présente pas de dénivelés impressionnant: le GPS indique des valeurs entre 6 et 8% pour une distance de +/- 7 km. 

José dans le col

Comme d'habitude au sommet des cols, les panoramas sont imprenables et assis à la terrasse du refuge, nous pouvons nous délecter.

Vue sur le Monte Crot

Nous prenons le chemin de retour et après un arrêt restauration, nous rentrons bien gentiment à Arabba. 

Parcours

 

 

Profil (pas triste quand même)