vendredi 15 août 2014

Vaux - Signal de Botrange

Ce jeudi, le programme du jour avait prévu un déplacement au Signal de Botrange. 
On allait donc jouer les ardoisiers en nous rendant sur le toit de la Belgique puisque le Signal de Botrange est le point le plus haut de Belgique soit à 694m sur terrain mais élevé artificiellement à 700m par la butte de Baltia et à 718 m au haut de la tour en pierre point de vue sur toute la Haute Fagne.

Il est 9 heures, lorsque nous prenons, à cinq, le départ pour cette chevauchée qui ne s'annonçait pas de tout repos.


Thomas, moi,Simon, Denis, Gilles

 Nous prenons la route  via Trooz, Louveigné, Banneux, Theux pour arriver à Spa vers 10h30.
Premier arrêt programmé pour la collation matinale au point chaud avant de nous attaquer au plus dur tronçon. Vaut mieux prendre quelques forces avant la bataille.

 
Collation au point chaud

10h45, nous nous dirigeons vers le lac de Warfaaz et Tiège. Le parcours choisi redescend à Polleur et remonte par Jehanster  puis Jalhay. Le compteur de dénivelé commence à prendre des allures de parcours de moyenne montagne mais cela ne semble pas peser dans les jambes. Les jeunes se sentent en forme et ne baissent pas pavillon. Pourtant la longue montée jusque la Baraque Michel et le Mont Rigi n'est pas des plus simples avec ses 4 à 6% de pente presque continuels sur une route large où on ne se voit pas avancer.
Il est midi lorsque nous atteignons le Signal de Botrange après près de 70km et 1000 m de dénivelé soit en moins de trois heures sur le vélo.

Le signal de Botrange est situé sur le plateau des Hautes Fagnes. Point culminant de la Belgique, il est dès lors aussi le point le plus haut du Benalux . Son altitude est de 694 mètres. Il dépasse le Weisser Stein (693 m) à Murrange, la Baraque Michel (674 m) et la Baraque Fraiture (652 m). La butte Baltia, monticule de terre élevé en 1923 permet d'atteindre artificiellement l'altitude symbolique de 700 mètres. Une tour en pierre construite en 1934 le fait culminer à 718 m.


Vue vers l'Allemagne du point de vue du Signal de Botrange
Arrêt de seulement quelques minutes par manque de temps. Nous sommes attendus pour le déjeuner au mess de la zone de police de Malmédy entre 12h30 et 13h.
Après quelques photos, nous continuons la route vers Sourdbrodt, Robertville, Walk à vive allure. La route était presque toute en  descente jusque l'entrée de Malmédy où nous avons rendez-vous.

 
Le lac vu de Robertville


Le bas du barrage

Côté lac vu du barrage

Le coin canotage


















































La pluie a commencé à s'inviter pourtant nous n'avions rien demandé. De ce fait, il valait mieux se couvrir même si la distance restante n'était pas trop longue. 
Après le repas, plus que suffisant pour nous revigorer, nous repartons. Le ciel plutôt très assombri nous oblige à changer notre plan de retour. A 500 m, nous prenons le Ravel, direction Trois-Ponts.
A peine avoir pris notre vitesse de croisière, badaboum: première drache. Fort heureusement, nous étions à proximité d'un tunnel: en voilà une bonne aubaine! Arrêt forcé bien au sec et, même avec impers, impossible de continuer. 10 minutes plus tard, le ciel s'éclaircit et nous pouvons donc poursuivre jusque Trois-Ponts où nous virons à droite vers Coo. Mes lascars sont encore en forme et semblent en vouloir encore.
Juste avant de monter vers La Gleize, nous prenons à droite vers Moulin du Ruy pour nous attaquer au Rosier bien exposé au soleil ce qui nous invite à nous dévêtir avant d'aborder la côte.
Au sommet, le ciel, soudain assombri, se montre de nouveau menaçant. Je conseille donc de se revêtir d'autant que même sans pluie, l'air est frais et la température ressentie dans les descentes est plutôt fraîche (nettement inférieure à la température réelle) à la limite du froid.
Sitôt dit sitôt fait, et nous entamons la descente vers Berinzenne pour rejoindre la route de Theux, puis à droite vers Pepinster où de nouveau le ciel nous tombe sur la tête. Pas moyen de rigoler comme nos ancêtres les gaulois pour l'éviter, cela ne marche qu'en chanson.

Arrêt de survie dans un abribus pendant encore 10 bonnes minutes avant de pouvoir repartir pour rejoindre Vaux par la grand route de Verviers juste le temps d'arriver avant la fin du programme de la machine à lessiver: et oui, nous avons eu le prélavage à Malmédy, le lavage à Pepinster et le rinçage à Vaux.
Après une petite attente, le temps de boire un café à la cafétéria de Vaux, on rentre chez soi à vélo: ce qui fait que nous avons parcouru aujourd'hui entre 150 et 160 km selon la situation du domicile de chacun.
Le circuit fait 140 km avec un dénivelé de 1530m (avec les aller-retour, cela monte entre 1600 et 1700m).
Et voilà encore une bonne balade assez costaude et pourtant malgré la distance, la difficulté, le temps, les petits ennuis de chacun, le groupe a fait preuve de ténacité, courage et de solidarité, les plus forts attendant au sommet des côtes dans lesquelles, je leur avais donné carte blanche. L'esprit cyclotouriste s'inhibe parfaitement au sein du groupe ce qui, finalement, est le but recherché.
 
Je ne peux que les féliciter: bravo à eux! Et j'en suis fier n'en déplaise à certains!

Parcours: la petite boucle en haut à gauche est le chemin aller et retour de chez moi en compagnie de Simon et Thomas (14 km). Parcours de Denis: haut de Chênée aller et retour (+/-10 km). Parcours de Gilles: aller depuis Battice (17 km).
  

Aucun commentaire: