Ce mardi, nous avions rendez-vous pour une nouvelle sortie jeunes.
Départ prévu pour 9h30.
Ils étaient 6 au départ pour cette randonnée sur un parcours sans trop de difficultés juste quelques bosses que tous pouvaient aborder sans trop se dépenser.
Donc la journée s'annonçait calme mais c'était sans compter les aléas à mettre sur le compte de pas de chance qui contrarièrent quelque peu nos projets mais sans entamer la bonne humeur et le plaisir du groupe.
Donc nous voilà partis direction Esneux.
Gilles (14 ans) |
Thomas (16 ans) |
Simon (14 ans) |
Clément (16 ans) |
Stéphane (16 ans) |
Denis (16 ans) |
Au pied de la montée vers la Gendarmerie, première crevaison (roue arrière) de Clément qui force un petit arrêt. Je laisse les autres monter à leur rythme jusqu'au sommet où ils doivent attendre. Le temps de réparer, Clément et moi nous rejoignons le groupe. Nouvelle mauvaise surprise, Thomas avait éclaté: il avait était surpris par une ferraille traînant sur la route. Comble de malchance, j'ai toujours sur moi un morceau de pneu pour renforcer le pneu en cas d'éclatement et malheureusement, je l'avais oublié.
Simon et Gilles descendent à Esneux au magasin de sport (vente et location de VTT) mais restent bredouille pas de quoi dépanner.
Je décide alors de revenir à Tilff au magasin de vélos près de la gare mais pour en ajouter encore un peu, il est fermé pour congés et en plus, il n'ouvre que le matin. J'avertis mes jeunes que je suis obligé d'aller jusque Chênée espérant trouver ce qu'il me faut chez Intersport mais voilà, s'ils vendent des chambres à air, ils n'ont pas de pneus. Finalement, je me souviens que, rue de la station à Chênée, il y a un petit magasin tenu par une dame âgée, bien sympathique du reste, où je trouve de quoi faire mon bonheur.
Me voilà de retour, je change le pneu. Pendant l'attente, le pneu avant de Clément est lui aussi à plat donc nouvelle réparation.
Il est 11h40 quand nous redémarrons soit avec presque deux heures de retard.
La suite se passe sans encombre et c'est avec beaucoup d'entrain que nous enfilons la montée vers Limont puis vers Nandrin pour redescendre par Yernée jusque Amay.
Au pied de la descente, la roue avant de Thomas est de nouveau à plat. Sur le temps de la réparation et afin de gagner du temps, les jeunes prennent leur casse-croûte au bord de la route. Je m'aperçois qu'en fait ce n'est pas une nouvelle crevaison mais dans ma précipitation lors du remplacement du pneu, j'avais remis la première chambre du vélo de Clément. Comme c'était une crevaison légère, le pneu tenait le coup encore pendant un certain temps (ici une grosse heure).
Enfin, nous voilà arrivés au musée du cycle situé idéalement dans le même musée que le musée du Feu. Un peu pris par le temps, Gilles devant rentrer pour 16h à Vaux (entraînement d'athlétisme à 17h à Herve), nous visitons le musée presque au pas de cours. Heureusement, il n'est pas très grand mais par contre il renferme un trésor de vélo de tout genre allant du vélo de promenade au vélo utilitaire (facteur, transport, gendarmerie, guerre) en passant bien sûr au vélo de course. Nous y avons même vu un vélo transport de cercueil.
Le tout justifie une visite plus minutieuse pour bien apprécier les objets exposés.
Vous pouvez avoir plus d'information à l'adresse suivante: http://www.musee-du-cycle.org
Quelques vélos: au fond près de la fenêtre: vélo transport de cercueil |
Ecussons des marques en métal |
Roue à ressort: c'était avant les pneus |
Draisienne |
Dérailleur Campagnolo: un des tout premier |
Il est 14h15, quand nous prenons le chemin du retour. Evidemment, il n'est pas question de traîner en route donc, il faut faire au plus vite et au plus court en oubliant le parcours de retour prévu et qui comportait quelques difficultés comme la côte des 36 tournants à Engis.
Pour assurer un tempo adéquat que tout le monde puisse suivre sans trop se fatiguer, je prends la tête et ordre est donné de suivre en file indienne pour parcourir la route nationale qui longe la Meuse jusque Liège: pas un itinéraire passionnant mais peut-être une façon utile d'enseigner à mes jeunes comment rouler en peloton de chasse.
Contrairement à l'aller, le vent nous est favorable et nous filons vers Liège à vive allure (entre 25 et 35 km/h) puis par le Ravel jusque Vaux que nous rallions à 15h40.
Ouf, nous voilà tranquilles, pas de pluie pour ceux qui s'arrêtent à Vaux. Pour ceux qui remontent à Beaufays: drache à 2 km du terme: juste de quoi, nous contrarier jusqu'au bout.
Enfin, la journée s'est bien passée et malgré les incidents, l'humeur est restée au beau fixe et apparemment, tout le monde était satisfait.
Cela fera des souvenirs que plus tard chacun évoquera avec humour.
Bravo aux jeunes
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