samedi 11 juillet 2015

10 juillet: Enfin partis!

On ne peut pas dire que nous avons joué de chance pour arriver à prendre un départ sans souci! Pourtant, à l'instar de Paris de Troie,nous n'avions pas attribuer la pomme de discorde aux dieux du cyclisme.
Nous avions élaboré plusieurs plans pour nous transporter dans le nirvana du vélo mais apparemment Vichnou était plutôt 'Contrenou'.
Le plan A c'est à dire les vélos et les bagages dans ma voiture fut rapidement abandonné: il manquait dix centimètres pour caser trois vélos. Donc impossible.
Qu'à cela ne tienne, restait le plan B: un porte-vélo pour trois vélos mais encore fallait-il en trouver un. 
Heureusement, ma fille Fabienne en avait un pour quatre vélo facilement transformable pour trois. Fier comme Artaban, je m'empresse d'aller le chercher mercredi pour nos derniers préparatifs de ce jeudi.
Jeudi matin, je pars faire mes dernières courses et passe chez José pour préparer les coursiers et surtout la voiture. Je le trouve à genoux derrière sa voiture en train de se débattre avec l'adaptateur  qui permet le raccord de la rampe d'allumage du porte vélo à la prise de l'attache de remorque.
Rien n'y fait: pourtant, samedi dernier, il l'avait encore utilisé. En désespoir, on fonce chez Verviers pneus à Beaufays juste avant la fermeture de midi pour nous en procurer un tout neuf. Ouf, cela marche!
Restait plus qu'à mettre les vélos sur le porte-vélos et il fallut jouer sur toutes les astuces pour arriver à les fixer pour les trouver à l'arrivée en parfait état général.
Pour protéger nos vélos d'une éventuelle pluie et d'éclaboussures, je m'étais procuré une bâche qui, comme les roses, s'est fanée au fil du parcours perdant peu à peu ses pétales.

 La nuit est encore noire, il n'est que peu avant trois heures lorsque je quitte la maison: Vincent doit me prendre pour rejoindre José Chez lui.

2H30 DU MATIN  


Le Clos encore endormi
Enfin prêts pour le vrai départ: on a rien oublié??? 
Voilà!

 Apparemment, non! Mais en cours de route, on essaie ensemble mentalement de faire l'inventaire ponctué avec de j'espère que......
Ah! si: José s'était préparé des oeufs durs pour le trajet: ils sont restés au frigo! C'est grave, docteur?
Pour José, éternel affamé, c'est un petit 'drame'....mais, malgré tout, il allait tenir le coup.

Finalement le trajet se passe correctement et tour à tour, nous prenons le volant direction Luxembourg, Metz, Nancy, Epinal, Mulhouse, Bâle, col du Grand St Bernard où entré  en Italie  nous savourons le premier capuccino purement italien (café fort et mousse de lait).
Arrêt technique prostate!
 
On constate qu'on a perdu des plumes


 
Sommet du Grand St Bernard

Nous prenons ensuite la direction d'Aoste, Turin et enfin Cuneo et notre petit hôtel blotti dans les bois en pleine nature et traversé par le torrent qui descend de la montagne.  

Arrivée à l'hôtel
 En attendant d'occuper nos chambres, un petit apéritif nous a été offert dans les jardins de l'hôtel où nous attendait un ami....


1 commentaire:

Michel a dit…

Alfred, je lis depuis deux jours ton périple cycliste en Italie. C'est un peu comme les étapes du Tour de France mais avec la seule différence que je connais une vedette qui est un grand ami. Bisous et à demain... Michel.