mercredi 26 août 2015

Un relooking de Chênée-Eupen

Ce mardi, on en est à la sixième sortie avec les jeunes du club.

Il me fallait trouver un parcours à la hauteur de leur caractère conquérant. 
Pour en arriver là, j'analyse les parcours des sorties organisées que j'adapte pour ne pas me retrouver sur des circuits stéréotypés que les cyclos ont l'habitude de prendre.

 Avec un peu de recherche, on arrive à varier facilement en ajoutant des inédits mais évidemment tout cela a un coût mais la récompense est au bout du parcours et pour un passionné, c'est un véritable régal.

Ce matin,  malgré un temps peu engageant, ils étaient quatre au départ: Robin, Baptiste et Simon étant retenus par d'autres activités : stage dans un autre sport ou semaine de vacances à l'étranger.
Par contre Vincent,  en congé cette semaine s'était joint à nous. Merci à lui: c'est toujours précieux et motivant d'avoir un senior avec nous!

De gauche à droite: Vincent, Stéphane, Denis, Gilles, Francesco

Le départ est donc donné comme à l'habitude à 8h30 avec pour destination Eupen et son barrage en éliminant au max les grands axes.

Il nous faut monter à Fléron: les routes pour y arriver sont nombreuses mais encore faut-il les trouver! C'est vrai que nous sommes là dans un véritable dédale et qu'il faut s'y retrouver. Malgré ma connaissance des lieux, je me suis moi-même trompé!

Je décide donc de prendre, par la cité de Vaux, les petites routes qui montent parallèlement à la grande route de Chèvremont : les pourcentages sont importants mais cela en vaut vraiment la peine. 
   
Le point suivant à atteindre est le point chaud de Herve mais pour y arriver, nous évitons soigneusement la route Charlemagne pour dévier par l'arrière d'Ayeneux puis via St Hadelin, nous montons vers Bouteille où nous plongeons vers le bas de Xhendelesse et par les petits chemins au-dessus du bois de Herve atteindre Manaihant puis Herve.

Comme d'habitude, c'est l'arrêt collation: la route est encore longue. Mieux vaut prendre des précautions et puis ce sont des moments privilégiés qui nous permettent d'échanger nos sensations.


Nous repartons cette fois sur la route Charlemagne que nous quittons bien vite à Battice pour rejoindre, via Chaîneux,  la montée de Houlteau que nous quittons directement à droite par le chemin de la Belle-Vue , route montante où le tout à gauche est impératif.
Nous traversons le zooning des Plenesses vers Blistain et Dolhain pour rejoindre Eupen par la route de Goé-Membach où nous nous retrouvons sur le parcours de l'Eifel à Dolhain.
Le parcours nous conduit par la centrale au pied du barrage, sur le tablier que nous traversons pour suivre à travers bois la rive droite du lac jusque pratiquement Montjoie et la source de la Vesdre.


Le lac du barrage d'Eupen

Au sommet, nous virons à droite pour redescendre vers Eupen où nous décidons de prendre notre casse-croûte.

Tout ragaillardis, nous prenons dans l'autre sens la route jusque Goé où nous commençons la montée de la Gileppe mais, pour éviter la longue ligne droite monotone, nous prenons à gauche par le bois pour passer sur le barrage et puis rejoindre la route de Jalhay.

Le lion qui veille sur la muraille, le regard fixé vers l'EST, est l'oeuvre de Félix Antoine Bouré. Il en avait taillé les éléments dans un grès tendre de la vallée de la Sûre (Grand-Duché). Le lion comporte 183 blocs, pesant jusqu'à 7 tonnes pièce; il développe 13,50m de hauteur, 16m de longueur et 5m d'épaisseur, ce qui représente 130 tonnes de pierres. Durant l'été 1970, ce lion fut précautionneusement démonté par sciage des joints, puis réédifié au faîte du nouveau barrage : l'entreprise avait demandé 40 jours de travail ...

Sur le barrage

De là, nous prenons la direction de Polleur mais à Jehanster, nous virons à droite vers Heusy puis à deux kilomètres à gauche vers Sassor et Franchimont pour atteindre Theux.

Au pied de l'entame de Mont Theux, nous virons à gauche vers Jevoumont  et le parc de Forestia pour arriver dans les bois des Allemands.

 De là, il ne nous reste qu'à revenir à Beaufays par Louveigné, Blindef, le sommet du Hornay et le carrefour de Dolembreux. 

Nous plongeons vers Embourg et par la voie de Liège et Poperinghe, nous rallions Vaux.

Distance: 135.33 km   Dénivelé: 1693 m
Une fois de plus, les jeunes se sont montrés sous leur meilleur jour: tout cela dans la bonne humeur et dans un esprit d'équipe avec, c'est normal à leur âge, une pointe d'esprit de compétition qu'ils ont pu exprimer dans les difficultés.

Bravo à eux! Rien que du bonheur pour moi et mon souhait le plus cher, c'est qu'ils continuent encore longtemps dans cette voie: là est peut-être la clé d'un sain développement sûr du cyclotourisme.

Pour nous les anciens, c'est du passé et il est temps de se réveiller et de penser à l'avenir! 
Notre devoir c'est de  faire passer aux jeunes notre expérience, une tâche qui en rebute plus d'un! (A méditer!)

vendredi 21 août 2015

Vaux-Durbuy

Pour notre cinquième sortie, j'avais programmé un remake de Chaudfontaine-Durbuy, organisation phare du club et de la province qui a lieu traditionnellement depuis 1980 le 1er mai de chaque année avec le succès que tout le monde connaît.

C'était aussi l'occasion de réunir le maximum de jeunes du club avant la prochaine et dernière semaine de vacances.

Pour des raisons diverses, plusieurs m'avaient fait savoir qu'ils ne pourraient être présents la semaine prochaine. Il y aura, sauf météo peu propice, sortie mardi et jeudi  prochains.

Comme d'habitude, le départ était fixé à 8h30 au départ de Vaux. Et, ils étaient 6 au départ.

De gauche à droite: Robin, Stéphane, Denis, Francesco, le vieux, Simon et Gilles.
José du CC Beaufays, désireux de nous accompagner, nous attendait au-dessus de la côte d'Embourg.
Nous serons donc 8 à nous élancer sur un parcours exigeant de 135 km (au départ) étant bien entendu que si, certains éprouvaient des difficultés, José les guiderait pour leur éviter les bosses les plus ardues (comme la côte de Mormont) dans le but que chacun puisse rallier Vaux dans les meilleures conditions possibles sans avoir puisé jusqu'au plus profond de leurs réserves.

Le parcours suit fidèlement  l'itinéraire de Chaudfontaine-Durbuy jusque Barvaux. Entretemps, au-dessus de la côte de Bru, nous faisons une petite pause et pose photo.

 























Nous poursuivons vers Burnontige mais évitons soigneusement la descente dangereuse vers Roche Al Frêne avant de nous présenter au pied de la côte de Mormont. 
José et Robin  restent dans la vallée  tandis qu'avec les  autres, je poursuis le parcours original et nous rejoignons José et Robin au pied de la montée de Wéris.

De là, nous continuons jusque Barvaux mais l'heure étant avancée, nous décidons de ne pas faire le crochet par Septon. Dans la montée vers Rome, nous prenons à droite par Bohon parcours tout aussi particulier que le contournement de Durbuy à tel point que  j'envisage même de l'ajouter au parcours 2016 ce qui éviterait un tronçon de grand route qui était un peu le point sensible des précédentes éditions.

Nous faisons halte à Durbuy pour un petite restauration (spaghetti au menu).

Il est 13h45, lorsque nous repartons en reprenant le circuit au pied de Warre. 
José nous propose, avec sa gentillesse habituelle, un petit arrêt boisson à Comblain (merci José!) avant de continuer. 
Pour éviter la monotonie de la vallée, nous bifurquons à Chanxhe pour reprendre la côte de La Préalle qui monte vers Lincé, difficulté appréciée par les jeunes qui en ont encore dans les jambes et dans la tête. Plus on en ajoute, plus ils sont contents: cela devrait donner des idées à certains qui rabotent leurs parcours croyant ainsi amener du monde (à méditer: il y a des jeunes qui sont prêts à prendre la relève). 

A Beaufays, José nous quitte pour rentrer et nous continuons jusque Vaux, Stéphane et Robin s'arrêtant à Embourg près de chez eux.

Une fois de plus (je me répète mais il me plaît d'insister), tous les jeunes ont fait preuve de courage et de ténacité et je ne m'avancerai pas en disant que José a été étonné de leur prestation à tous même si Robin a préféré éviter la difficulté de Mormont. Il faut dire que Robin n'a que 14 ans et que depuis dimanche, il a dans les jambes un match de foot, le parcours de mardi à Malmédy avec une chute, un entraînement de foot ce mercredi soir et il était encore avec nous ce jeudi: cela mérite d'être souligné.

Les autres sont évidemment tout aussi méritants. En plus, ils font preuve d'un esprit d'équipe exemplaire.

Bravo à tous! 

Distance: 126.68 km   Dénivelé: 1689 m

mercredi 19 août 2015

Vers Malmedy

Nous voilà déjà à la quatrième sortie programmée.

Aujourd'hui, on hausse encore un peu le ton en ajoutant aux kilomètres un dénivelé plus important et tout cela à la demande des jeunes. Ceux qui me connaissent savent qu'à ce genre de demande, je ne peux que répondre positivement.

Un déplacement vers Malmédy était prévu. Nous nous étions déjà rendu l'année dernière. Il me fallait donc trouver un autre parcours et pour cette destination, c'est comme les routes pour Rome, elles y mènent toutes.

Comme d'habitude, le départ était fixé à 8h30. La route vers Verviers étant fermée pour cause de travaux dans le sens Chênée-Verviers, nous n'avions pas le choix, il fallait trouver une alternative et de ce fait forcément choisir du dénivelé supplémentaire.

Ce matin, ils étaient six à se présenter au départ: Denis est rentré de son camp scout.
De gauche à droite: Robin, Stéphane, le vieux, Denis, Francesco, Simon et Gilles
 Pour prendre la direction de Malmedy, nous sommes obligés de prendre la côte d'Embourg jusque Beaufays. Un petit tour sur les petites routes du plateau de Beaufays avant de descendre les Forges en direction de Louveigné, Banneux et puis par le bois des Allemands, Hauregard, et enfin entrer dans Spa.

C'est l'heure de la collation. Nous faisons donc halte au Point Chaud de Spa.

La bonne humeur est de mise

A partir de Spa, nous abordons la partie la plus ardue du parcours puisque la route monte continuellement jusque  Hockay juste au-dessus du circuit de Francorchamps. Pour y arriver, nous passons par le lac de Warfaaz pour grimper par Sart jusque Hockay d'où nous plongeons vers la route qui contourne le circuit de Francorchamps en pleine préparation pour le grand prix F1 de dimanche prochain. Cette portion de route très large est une suite continue de courtes montées et descentes dont les pourcentages flirtent avec  les 8% presque en continu.
A Burnenville, nous virons à droite vers Bernister réputé pour sa piste de ski de la Ferme Libert. Il n' y a que 2 kilomètres mais là aussi, le dénivelé se fait sentir même si c'est le côté le plus facile.

Panorama vu des abords de la ferme Libert
Il nous reste à plonger dans la petite route très technique vers Bevercé et de là atteindre Malmédy  pour le repas de midi pris au mess du ministère des Finances.
Nous en sommes à presque 70 km et 950 m de dénivelé.

La ville de Malmedy a remporté, en 1996, le concours européen de fleurissement « entente florale ». Depuis lors la décoration de la commune  est devenue une tradition et les services compétents de la  ville mettent un point d’honneur à garnir toutes les rues, les places, ronds-points, monuments et bâtiments d’une avalanche de fleurs. Les visiteurs  sont émerveillés devant les suspensions, les bacs et les jardinières aux coloris harmonieux. Les montages floraux sont à certains endroits de véritables chefs-d'œuvre.
Après s'être bien restaurés, nous repartons vers Trois-Ponts par le Ravel (soit 15 km) aménagé sur l'ancienne voie de chemin de fer.

Pour corser un peu le retour, peu après Coo, nous prenons par le Roannay pour nous attaquer au Rosier et redescendre ensuite à La Gleize par Borgoumont. 

Au pied, malheureusement, Robin fait une chute sans gravité apparente et c'est courageusement qu'il continue le parcours sur un ton plus modéré tout à fait compréhensible. 

A Remouchamps, nous remontons vers Louveigné avant de bifurquer sur Cornémont pour rejoindre au plus vite Beaufays, Embourg et enfin Vaux.

Encore une fois, les jeunes se sont montrés courageusement sur leur meilleur jour sur un parcours avec un bon dénivelé. Sans aucun doute, un exemple à suivre!

Bravo encore à eux.  

Distance: 142,55 km  Dénivelé: 1794 m.

jeudi 13 août 2015

Hamoir: Tiges et Chavées du Condroz

Aujourdh'hui, c'était la troisième sortie avec ma petite équipe.

Dimanche les amis cyclos de Hamoir organisaient une sortie dans le Condroz intitulée 'Tiges et Chavées du Condroz'. J'avais pris soin de me rendre au départ avec mes jeunes et de nous inscrire en vue de la sortie d'aujourd'hui.

Si votre curiosité, aussi vive que la mienne, s'interroge: 'Tiges et Chavées' c'est quoi ce truc machin? Et ben, voilà l'explication sans doute la plus vraisemblable!

Suivant Jean Germain, linguiste à l'Université Catholique de Louvain, le mot wallon tîdje, adapté sous une forme française "tige" (au masculin) ou "tiège"  est un mot typique du Condroz pour désigner les chemins de terre, non empierrés, qui suivent les lignes de crête. Il s'agissait souvent de chemins verts, gazonnés, assez larges, fréquentés par le troupeau communal, la herde. Le mot wallon chavéye, adapté en "chavée" en français désigne des chemins de campagne creux, fortement encaissés de chaque côté, bordés de haies et de buissons. Le GAL (Groupe d'Action Locale) a choisi ce nom pour renforcer l'approche territoriale de sa démarche qui prend place au coeur du Condroz.


Comme les autres fois, le départ est donné à 8h30. Stéphane, Baptiste et Denis étaient retenus par d'autres activités: ils étaient quatre au départ.  


De gauche à droite: Robin, Francesco, Simon, le vieux, Gilles
Pour rejoindre le parcours, nous devions rallier Hamoir ce qui nous amenait à 32 km au départ.
Nous arrivons à Hamoir vers 10h juste l'heure de la collation du matin prise sur le pouce au bord de la route.
Quelque peu requinqués, nous voilà partis vers la vallée du Néblon que nous remontons pour bifurquer après trois kilomètres dans la côte vers Hermanne puis Longueville, Oneux et Ocquier.

Le parcours nous permet de découvrir le magnifique château de Vervoz lové dans un petit vallon.
Propriété depuis le XVIIIe siècle de la famille de Tornaco. Face à l'étang et accessible par grille intérrompue par d'imposants piliers calcaires couronnés d'un vase de la moitié du XIXe siècle, intéressant ensemble homogène datant pour l'essentiel de la moitié du XVIIIe siècle. Constructions en moellons calcaires disposés autour d'un cour ; manoir aménagé au XVIIIe siècle à partie d'un noyaux beaucoup plus ancien au Nord, répartis symétriquement à l'Est et à l'Ouest et disposés en L, communs d'allure XVIIIe siècle rvus dans le courant du XIXe siècle : écuries, selleries, remises à voitures. Le château de Vervoz : propriété de monsieur le Baron Victor de Tornaco, le château, qui fit suite au vicus, date du XVIIIe siècle. Il est accolé d'un porche surmonté d'une tour plus ancienne (XVIIe siècle), seule survivante des pillages. A l'Ouest, magnifique passage charretier surmonté de deux étages. Terrasse bordée d'un gard-corps en fer forgé accessible par un perron à double révolution. Le château est toujours habité par la famille de Tornaco.


Nous filons vers Atrin avant de découvrir Bois Borsu avant son vieux clocher qui penche dangereusement.

Ce n'est pas un défaut d'optique de l'objectif: le clocher penche réellement.

  La chaleur commence à se faire plus lourde et nos estomacs commencent tout doucement à se rappeler à notre bon souvenir. Il est temps de chercher un endroit où pouvoir s'installer mais dans ce coin du Condroz, nous sommes en pleine campagne et les villages blottis dans les chavées (maintenant qu'on sait ce que cela veut dire, autant utiliser ce vocable) se devinent à peine par le clocher de l'église qui émerge des arbres.
 Attendons le prochain village! Et peut-être? Mais rien, Verlée nous apparaît comme un mirage rempli d'espoir! Nous sommes là dans le Condroz Namurois!


 Mais toujours rien et les bidons sont presque vides. Par bonheur, un cimetière salvateur nous permet de faire le plein d'eau: les cyclos savent qu'en cas de sécheresse, les cimetières, toujours alimentés en eau, peuvent sauver la mise.

A peine remontés sur nos vélos que nous apercevons au bord de la route une oasis de paix sans doute planté là par le GAL (Groupe d'Action Locale) et magnifiquement agencée avec différentes essences d'arbres entourant un barbecue monumental.
Barbecue couvert

A table
Nous savourons ce moment de repos par un bon pique-nique revigorant: nous avons déjà au compteur 80 km depuis Vaux.
La route est encore longue avant de rentrer. Aussi, je décide de quitter le parcours avant de redescendre à Hamoir.
Nous reprenons la route vers Havelange et Les Avins qui marquent la rentrée dans le Condroz liégeois.


  La route continue vers Clavier, Terwagne jusque Ellemelle où nous quittons le circuit (soit à 71 km sur le parcours de Hamoir) qui lui redescend à Hamoir via Vien. Nous avons donc zappé 13 km.

De notre côté, nous continuons tout droit vers Tavier, Limont  pour rejoindre Esneux et rentrer par la vallée de l'Ourthe jusqu'au Sartay. Nous raccompagnons Robin à Embourg avant de plonger direct sur Vaux: il est 16h15.

Distance:137.57 km Dénivelé: 1167 m



Encore une fois, les jeunes se sont montrés à la hauteur même en ayant souffert de la chaleur jusqu'à 34° à certains endroits exposés.
Bravo à eux! Demain, il ne restera plus que les bons souvenirs! 
Merci aussi à nos amis de Hamoir pour nous avoir concocté un magnifique parcours!

mardi 11 août 2015

Vaux-Herve-Clermont

Deuxième journée de sortie avec tous les jeunes du moins ceux qui sont disponibles.

Comme d'habitude, le départ était fixé à 8h30 et tous étaient là à l'heure. Ils étaient six aujourd'hui.

Pour cette deuxième journée, j'avais prévu de monter un peu en puissance et dans cet objectif, le pays de Herve est un terrain de jeu assez propice puisque, même si rien n'est plat, les côtes ne présentent généralement pas de difficultés majeures ni des pourcentages importants. De plus, on peut compter sur une multitude de petites routes peu fréquentées limitant ainsi les dangers inhérents au cyclisme sur route.

  Après la petite photo  traditionnelle , nous nous mettons en route. 

De gauche à droite: Baptiste, Francesco, Robin, Stéphane, Simon, Gilles
Nous quittons Vaux par la rive droite de la Vesdre pour prendre, en guise d'échauffement et de mise en condition, la rue Fond des Bois qui monte en lacet vers le fort de Chaudfontaine puis vers Romsée. Nous contournons Romsée et Fléron par Saint  Hadelin pour grimper à Olne et Xhendelesse. Le premier arrêt était prévu au Point Chaud de Herve mais pour y arriver, j'ai préféré prendre le chemin des écoliers qui serpente sur l'arrière du hameau de Bruyère et de Manaihant et nous retrouver ainsi au pied de Herve que nous atteignons par la rue du château.

Après un petit arrêt 'collation dix heures', nous enfourchons nos bécanes en direction de Noblehaye et sa chapelle tricentenaire sujet à pélérinage.

Cette chapelle, aussi appelée chapelle Notre-Dame des Vertus, porte la date de son érection (1707) et les blasons du Comte de Lannoy et de sa femme Constance de Wignacourt. Dès le 17ème s., les pèlerins viennent y vénérer une statuette en pierre blanche de 10 cm. de haut qui représente la Ste Vierge tenant l'Enfant Jésus.
Cette vénération provient d'une légende : en l'an 1600, des compagnies franches, bivouaquant dans le bois de Noblebaye, virent une clarté extraordinaire. Croyant qu'il s'agissait de l'ennemi, les soldats prirent immédiatement les armes et coururent vers cette lumière. Ils furent bien surpris d'y voir la figure d'une vierge sortie du tronc d'un chêne et qui répandait autour d'elle cette brillante clarté. Ils se hâtèrent d'abord d'avertir le curé de Bolland qui se rendit processionnellement sur les lieux et rapporta la vierge avec dévotion dans son église, sur le maître-autel. Mais, miracle surprenant, le surlendemain, la vierge s'était replacée d'elle-même dans le tronc du chêne et il ne fut plus possible de l'en détacher. Dieu a voulu immortaliser en cet endroit le culte de sa très Sainte Mère, y opérant quantité de miracles par son intercession et chaque jour, des pèlerins en grand nombre y éprouvaient le secours de son assistance. Les habitants des environs ont donc fait bâtir une petite chapelle qui a existé jusqu'au 17ème siècle.
En 1707 donc, voulant donner à la Madone une demeure plus décente et à cause de l'affluence grandissante de pèlerins, le curé de Bolland Antoine de Sarémont, grâce à la munificence des châtelains de l'époque, édifia le choeur actuel de la chapelle qui fut agrandie en 1745. Le mobilier est de style Louis XV.
Une tradition locale rapporte que les jeunes filles en mal de fiancé venaient secrètement y mordre la grille.
Chapelle classée depuis le 15 mars 1934.

 Le chemin continue et les 500 derniers mètres pour arriver à Bolland sont vraiment en mauvais état mais relativement praticables par beau temps. Le chemin débouche juste en face de la ferme de Berlaymont.


Ferme fortifiée dont le portail est surmonté d'une haute tour rectangulaire coiffée d'une toiture pyramidale que termine un clocher (pierre armoriée de 1660).
Autrefois, l'entrée était fermée par une herse qui se relevait dans une fente aménagée au dessus. Cette longue façade de 50 m. est délimitée à ses deux extrémités par des tours carrées percées de meurtrières.

 Nous remontons vers Blegny et Trembleur passant devant l'un des derniers charbonnages à avoir fermé ses portes. Nous prenons la direction de Mortier, Saint André pour rejoindre Valdieu avant de remonter à Battice où nous avons rendez-vous chez Ghislain (papa de Gilles) pour prendre notre casse-croûte de midi.

L'ambiance est bien sympathique et le cadre reposant et calme de quoi nous remttre un peu en forme.


Ambiance agréable
Nous avons déjà 62 km dans les jambes et il nous faut rentrer à Vaux. Il serait dommage de quitter le pays de Herve sans passer par le merveilleux petit village de Clermont, labellisé judicieusement comme un des plus beaux villages de Wallonie.

De Clermont, la route nous conduit à travers le zoning des Plenesses et nous évitons Dison pour rejoindre immédiatement, par la dernière côte de la journée, Grand Rechain d'où il ne nous reste plus qu'à nous laisser 'descendre' jusque Vaux.

Distance: 102 km  Dénivelé: 1252 m
  Bravo à tous les jeunes pour leur comportement sur ce parcours. Ce fut encore une journée agréable et une grande satisfaction pour moi d'autant que je sais, qu'au-delà de la fatigue, il auront des souvenirs pleins la tête. 

vendredi 7 août 2015

Vaux-Maastricht (6-08-2015)

Comme chaque année durant le mois d'août,  Chaudfontaine Cycling Academy organise  pour les jeunes entre 12 et 18 ans des sorties d'une journée sur des parcours choisis pour leur côté sportif (of course) mais aussi pour leur côté culturel.
Il suffit de relire les articles  des années antérieures (accessibles sur le côté droit du blog sous l'onglet archives: choisir année puis août) pour se donner une idée de ce que des jeunes, pas forcément des grands sportifs, arrivent à faire et ce qu'ils peuvent en retenir.

La première sortie est historiquement consacrée à une excursion en pays batave: Maastricht.

Pourquoi! Parce le parcours ne présente au départ aucune difficulté. Vous verrez que les jeunes en décident parfois autrement.

C'est aussi une façon de faire connaissance, de se mettre dans le bain et surtout pour certains (mais le virus se propage)  de pouvoir se restaurer au KFC (Kentucky Fried Chicken), exportation américaine (une de plus, pas vraiment ma tasse de thé!) de la cuisine Fast Food consacrée uniquement au poulet sous toutes ses formes. 

Le KFC est au poulet ce que le Mac Donald est au hamburger. 
C'est pas de la fine gastronomie mais c'est mangeable et les jeunes en raffolent. Alors autant leur faire plaisir.    

Le départ était prévu à 8h30 au complexe sportif de Vaux et nous étions sept à répondre à l'appel ce qui en période de vacances ( vacances, camp scout, stages divers) est déjà une performance en soi.
Toute l'équipe (le chien n'est pas avec nous!)

Robin

Francesco

Gilles

Simon

Stéphane

Ghislain













































































La journée s'annonce chaude donc il va falloir gérer.

Afin d'éviter la monotonie du Ravel qui nous conduirait le plus facilement possible à destination, j'avais choisi le parcours de l'aller via Fléron, Barchon, Housse et Hermalle légèrement accidenté mais de loin plus touristique.

Comme d'habitude, nous faisons une halte 'collation' au Point Chaud de Hermalle puis nous continuons pour entrer en Hollande peu après le pont barrage de Lixhe sur la petite route qui mène à Eijsden où où nous arrêtons quelques instants au bord de petits lacs qui sont en fait une extension de la Meuse squattés par les campings surchargés des hollandais.

Le petite lac (bras de Meuse): version couleur et version NB

Nous reprenons le chemin sur les belles pistes cyclables hollandaises qui nous conduisent en toute sécurité au centre de Maastricht pour notre pause midi.


Pause midi au KFC

Pour l'itinéraire du retour, il était prévu de revenir par Kanne le long de la Meuse avec possibilité d'escalader la montagne St Pierre pour qui le désirait mais c'est à l'unanimité que ce dernier choix est retenu. 
 
Château de Nercanne (restaurant gastronomique)
Mieux, après être revenu au bord de l'eau, les jeunes me demandent de pouvoir faire encore une côte ou l'autre. 
Après réflexion, je me trouve devant deux alternatives soit remonter la Xhavée soit se taper Sarolay: on décidera en temps voulu.
A Hermalle, le choix est fait: on monte Sarolay pour atteindre les hauteurs de Wandre, Sauve, Queue-du-Bois, Fléron.

La chaleur est forte (entre 34 et 37° à mon compteur) et les bidons se vident: une pause boisson à Fléron avant de redescendre à Vaux par le ravel  de la ligne 38 est la bienvenue.
En passant Francesco rentre chez lui et nous continuons. A Vaux, Simon et Gilles, sans doute en manque de dénivelé, vont monter la Lemntrie avant de rentrer.

 Bravo à tous les participants pour cette journée! 

Dernière précision: Chaudfontaine  Cycling Academy est fier d'accueillir cette année deux nouveaux membres: Francesco et Robin, qui, je l'espère, passeront de bons moments avec nous!