samedi 9 juillet 2011

L'aventure commence

C'est sans encombres que nous sommes arrivés à Scanzorosciato ce samedi aux premières lueurs du jour.Rien à signaler jusque là.

Scanzorociate au petit matin

Dès 7h, l'hôtel ouvre ses portes et après avoir décharger nos bagages, nous avons droit à un petit déjeuner bien copieux.
L'endroit est magnifique: un ancien cloître restauré avec soin semble nous appeler à la quiétude.
C'est après le petit déjeuner que commence une journée où on se dit que l'on aurait mieux fait de rester au lit.
 
Première aventure: comme nos amis canadiens doivent atterrir à 9h15, je décide de me mettre en route pour éviter les bouchons fréquents dans la périphérie de Milan. En principe, ils nous avaient signaler par mail qu'ils devaient atterrir à Milan-Linate. C'est donc en toute tranquillité et avec un train de sénteur que je prends la route. A peine garé, Jérôme, notre coach, me téléphone pour me dire qu'il avait reçu un SMS lui précisant que c'était à Milan-Malpensa que nous devions nous rendre. Là, il ne s'agissait plus de prendre son temps mais en Italie, mi-eux vaut être prudent sur les routes.

Deuxième aventure: Jérôme et moi attendons devant le terminal B mais nos amis canadiens sortent au terminal A. Pas trop grave, ils sont côte à côte. On les rejoint pour les trouver tout affolés. Le personnel de déchargement de l'avion ont jeté carrément deux sacs avec vélos : résultat le hauban arrière droit d'un des deux vélos est croqué:

Comme je connais l'italien, je suis donc tout désigné pour servir d'interprète ce que je fais jusque l'entrée du terminal mais je ne peux aller plus loin parce que pas en possession d'un titre de transport. A noter que pour rentrer, les vélos sont repassés au détecteur, des fois qu'on aurait  mis une bombe dans les cadres.
A l'intérieur, fort heureusement, on prend leur déposition en français. Dès leur sortie, on charge tous les bagages.

 
Troisième aventure: nous rentrons à l'hôtel et Jérôme décharge les bagages dans le hall de l'hôtel puis se rend au garage de l'hôtel pour y décharger les vélos. Pratique tout à fait anodine: mais c'était compter sans le hasard. Jérôme doit prendre un 'giratoire' (on cause bien le français, n'est-ce pas?)  mais une des sorties du rond point (et le belge aussi! Hein m'fi?) se divise en deux et Jérôme doit prendre la plus à droite ce qu'il entame sereinement lorsqu'une moto, surgie de nulle part vient buter contre la voiture sur la gauche. Résultat le motard a peut-être le pied cassé et la voiture de Jérôme se retrouve avec un rétroviseur qui bat de l'aile.
Pendant ce temps, j'attends devant la porte du garage (non pas en chanson) et ne voyant rien venir (comme soeur Anne), je décide d'aller à la rencontre de Jérôme que je trouve bien embarrassé  de ne pas pouvoir démêler la situation. Encore une fois, je prends les choses en mains (elles commencent d'ailleurs à un peu gonfler) et comme l'italien est de bonne composition tout se passe bien.
C'est tout pour aujourd'hui: maintenant on attend pour aller casser la croûte. Comme on dit chez nous 'est cosi timps!.

Demain, on commence les choses sérieuses  et le matériel est près sauf pour le pauvre malheureux qui a son vélo 'esquinté'.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et bien que d'aventure et dire que le parcours n'est pas une sinécure...
Bien du courage et salutations a vous tous.
Gros becs 
André